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Hamza Bennani Smires: quand la musique s'invite en entreprise – Arabnews fr

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Casablanca: Au croisement de la mélodie musicale et des interactions humaines se trouve Hamza Bennani Smires, à la fois trompettiste et compositeur, familier de la scène culturelle marocaine. Professeur de musique à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), il façonne un atelier musical novateur à destination des entreprises et des organisations publiques.
«Mon concept vise à définir une esthétique de musique marocaine moderne inspirée des traditions locales mais également teintée d’éléments de jazz et de musique classique issus de ma formation musicale», explique-t-il. Comment cette harmonie inattendue entre musique et ressources humaines revelle elle une nouvelle symphonie dans les dynamiques d’équipe en entreprise?
La mélodie du parcours
Le parcours de Bennani Smires, amorcé dans le cabinet de consulting RH Accenture à Paris, dévoile une dualité captivante. Naviguant entre le monde des entreprises et sa passion musicale, Hamza a développé une perspective unique. «J’avais déjà un plan en tête pendant mes études. Je voulais vraiment faire de la musique, mais avec mes propres moyens.»
Les études en sciences et en ressources humaines ont nourri sa curiosité pour les affaires tout en préservant son amour pour la musique. «J’ai intégré le monde de l’entreprise en sachant déjà que j’allais y passer un temps relativement limité, puisque mon objectif, c’était de devenir musicien professionnel.»
Une publication partagée par Hamza Bennani Smires (@hbs_trumpet)
L’harmonie des mondes
C’est de cette fusion d’expériences qu’est né l’atelier musical pour les entreprises. L’artiste a perçu la synergie potentielle entre la musique et la gestion des ressources humaines, créant ainsi une approche unique pour le développement professionnel. «L’objectif était clair: offrir une expérience artistique immersive aux collaborateurs, stimulant leur créativité et renforçant leur cohésion.» Il s’agissait de combler un écart entre deux mondes: «Je trouvais dommage qu’il n’y ait pas de rapport entre les deux, que ce serait intéressant, que ce serait du win-win pour tout le monde d’apporter des prestations artistiques au sein de l’entreprise pour faire du bien aux collaborateurs, les valoriser, leur permettre d’ouvrir leur esprit sur des choses auxquelles ils ne s’intéressent pas particulièrement et d’être tout aussi efficaces dans le travail.»
«À travers cet atelier, je vise à unir les mondes de la musique et de l’entreprise, en créant des liens tangibles entre des univers en apparence différents. Chaque participant en ressort avec une perspective nouvelle sur la collaboration.»
Hamza Bennani Smires
Le rythme effréné du parcours de Bennani Smires reflète sa détermination à jongler entre le monde des entreprises et sa passion musicale. «Lors des trois années passées à Accenture, j’ai animé plusieurs événements pour mes collègues. J’étais en cabinet de consulting et, en même temps, je poursuivais mes études de musique le soir et les week-ends. C’était assez intense, je dormais peu, mais ça m’a énormément servi.» Cette dualité a nourri sa force et sa persévérance pour réaliser son rêve de devenir un musicien professionnel.
La fusion des influences
«Lorsqu’il s’agit de composer de la musique, très souvent, ce qui te vient à l’esprit, c’est comme une espèce de synthèse un peu magique de tout ce que tu as écouté ou de tous les éléments musicaux qui t’ont plu.» Hamza Bennani Smires trouve l’inspiration dans un mélange instinctif de sa culture d’origine, la musique marocaine, et des éléments de sa formation en musique classique et en jazz.
Cette démarche de fusion entre influences multiples permet de comprendre la culture marocaine et sa musique, offrant ainsi une expérience humaine enrichissante. C’est pour cette raison que les ateliers de Hamza sont très sollicités par les cabinets de consulting qui traitent avec «des populations étrangères au Maroc désireuses de comprendre les éléments culturels du pays».
«Les interactions musicales servent de métaphore, reflétant les dynamiques d’une équipe en entreprise. Chacun a une fonction qui est plus ou moins définie. Il faut pouvoir travailler ensemble, respecter des règles, mais aussi avoir un espace de liberté pour l’improvisation, comme dans la musique.»
Hamza Bennani Smires
L’atelier se déroule en plusieurs phases, guidant les participants à travers une exploration immersive. Dès le départ, l’artiste explique les bases de la musique et son universalité. Par le chant et le rythme, les participants ressentent les éléments musicaux de manière concrète. «On chante des gammes, on chante des accords. Le fait de chanter des accords introduit le concept de polyphonie.» Le parallélisme entre la musique et l’entreprise se dessine alors, tout comme chaque membre d’une équipe a un rôle spécifique mais aussi un espace d’expression.
Une publication partagée par Hamza Bennani Smires (@hbs_trumpet)
Une note finale
L’atelier culmine avec un concert privé de Hamza Bennani Smires, où il joue ses compositions accompagné de musiciens choisis avec soin. Bien plus qu’une simple représentation, ce concert renforce les concepts abordés pendant l’atelier, scellant l’expérience de chaque participant. «À chaque fois, j’ai été vraiment surpris de l’intérêt que ça suscitait auprès des collaborateurs et, à la fin, il y a un vrai échange avec tous les musiciens et non seulement avec moi.» Cette dynamique offre une chance rare aux participants d’interagir avec les artistes passionnés, d’enrichir leur compréhension de la musique et de plonger dans l’univers créatif qui anime Bennani Smires et son équipe.
Au-delà des titres et des rôles, cet atelier rappelle que chaque individu, qu’il soit mélodieux ou rythmique dans sa contribution, joue un rôle essentiel dans la symphonie collective de l’entreprise.
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BAGDAD: Amorphes au bord d’un bassin, deux tigres de Sibérie halètent: il fait 50 degrés et les animaux du zoo de Bagdad souffrent, comme les humains, de l’insupportable canicule. Et la vétusté du jardin zoologique n’arrange pas les choses.
Les félins, dont l’habitat naturel est l’Extrême-Orient russe, n’ont pas l’air bien vaillants dans leur enclos. Ils sont plutôt habitués aux régions “où les températures chutent jusqu’à -20 degrés”, explique Wassim Sarih, le vétérinaire du seul parc zoologique de Bagdad, situé en plein cœur de la capitale.
En ce mois d’août, la capitale irakienne, comme le reste du pays, souffre de températures extrêmes. Il fait 50 degrés à Bagdad, selon l’agence météorologique.
Les données de l’ONU classent l’Irak parmi les cinq pays les plus exposés à certains effets du changement climatique. Et à l’heure actuelle, l’ancienne Mésopotamie subit sa quatrième année de sécheresse consécutive.
Un calvaire pour les hommes, comme pour les animaux.
Le parc zoologique compte environ 900 animaux, dont des lions, des oiseaux exotiques, des oiseaux de proie, des ours, des singes ou des flamants roses.
Pour tenter de faire quelque peu baisser le mercure, des refroidisseurs d’air ont été installés face aux cages des lions et des bassins sont à disposition des ours et des tigres.
Mais l’eau verdâtre des bassins n’invite pas vraiment les tigres à la baignade, et la plupart des cages “conviennent aux animaux qui vivent dans des climats chauds, nous n’en avons pas pour les animaux habitués au froid”, regrette Wassim Sarih.
Ce sont des “modèles des années 1970”, explique le directeur du zoo, Haider al-Zamili, bien forcé de faire avec les maigres moyens alloués par les autorités.
Espérance de vie réduite 
Dans ces conditions, “la durée de vie de nos animaux est moindre par rapport à d’autres parcs”, souffle Wassim Sarih. Les tigres de Sibérie du zoo ne dépassent pas les “17 ou 18 ans” à cause de l’épuisement dû à la chaleur, tandis que leurs congénères d’autres zoos “ont une espérance de vie de 20 à 25 ans”.
Selon le vétérinaire, quatre ours, des lions et des oiseaux sont morts ces dernières années, dont la moitié “à cause du changement climatique”.
Dans les allées du zoo, pas un seul visiteur. Il fait bien trop chaud pour mettre le nez dehors. Seuls résonnent les cris des singes et le chant des oiseaux.
Karrar Jassem est l’une des seules présences humaines à sillonner le jardin. Employé du zoo, il nourrit les animaux et nettoie cages et enclos de 8h à 15h. Un travail éreintant pour ce père de famille de 32 ans qui ne gagne que 250.000 dinars par mois (environ 150 euros).
Le salaire des employés est “très bas et ne correspond pas aux dangers auxquels ils sont confrontés, comme les éventuelles blessures ou les douleurs articulaires”, se plaint Wassim Sarih. Il dit avoir alerté les pouvoirs publics, et notamment la municipalité de Bagdad, propriétaire du zoo, mais “nous n’avons trouvé aucune oreille attentive”.
Et, de prédire que “dans un avenir proche”, le zoo devra bientôt fermer ses portes en l’absence d’un ambitieux plan de réhabilitation. “Toute la communauté sera alors perdante”, se lamente-t-il.
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DUBAΪ: Georgina Rodriguez, la compagne de longue date du footballeur de la Saudi Pro League Cristiano Ronaldo, est de retour à Riyad avec les enfants du couple après un été passé à l’étranger.  
Le mannequin argentin et star des réseaux sociaux a posté dimanche sur Instagram un florilège de photos prises depuis le retour de la famille en Arabie saoudite, avec pour légende, «Home», accompagné d’un emoji en forme de cœur.
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PARIS: Nounours a de la peine: Michel Manini, le réalisateur historique de “Bonne nuit les petits”, l’une des émissions pour enfants les plus connues de la télé française, est mort dimanche à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l’AFP lundi.
Décédé à Arcachon, M. Manini avait réalisé plusieurs centaines d’épisodes de cette série, créée par Claude Laydu et son épouse Christine au début des années 60.
Cette émission a marqué plusieurs générations de téléspectateurs et est entrée dans la culture populaire.
D’abord en noir et blanc puis en couleurs, “Bonne nuit les petits” a été diffusée sur l’ORTF de 1962 à 1973, puis sur TF1 dans une nouvelle version en 1976, et enfin sur France 2 dans sa dernière mouture de 1995 à 1997.
Conclu par de célébrissimes notes de pipeau, chaque épisode met en scène les personnages en marionnettes du Marchand de sable et de son assistant Nounours qui, chaque soir avant le coucher, descend de son nuage pour rendre visite aux enfants Nicolas et Pimprenelle.
Michel Manini avait succédé à Jacques Samyn comme réalisateur après une première saison (en 1962-63) lors de laquelle les personnages n’étaient pas encore ceux qui sont passés à la postérité (les enfants s’appelaient Petit Louis et Mirabelle).
Dans un entretien au journal Ouest-France en 2016, M. Manini avait décrit une émission compliquée à réaliser.
“D’abord, il fallait enregistrer les voix des comédiens. Puis on tournait avec la bande-son en play-back. Les caméras étaient juchées à plus de 1,70 m de haut, car les marionnettistes étaient debout, tenant les personnages à bout de bras”, avait-il dit, expliquant que “la grande difficulté consistait à filmer en évitant de cadrer leurs têtes”.
“A cette époque, il n’y avait pas d’écran de contrôle. On ne pouvait visionner les scènes qu’une fois les pellicules développées, soit 48 heures après le tournage. Je réalisais environ une émission et demi par jour. Et une émission durait moins de quatre minutes”, avait-il ajouté.

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