Guerre Israël-Hamas : au Maroc, le difficile pari de la neutralité – Jeune Afrique
Si les relations avec Israël ont été normalisées et que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv se développe rapidement, l’opinion publique marocaine reste très majoritairement acquise à la cause palestinienne.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à une réunion extraordinaire de la Ligue arabe au Caire, le 11 octobre 2023. © Khaled DESOUKI / AFP
Publié le 12 October 2023 Lecture : 3 minutes.
Depuis le déclenchement de ce nouveau conflit entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, le Maroc, par le biais de sa diplomatie, affiche une neutralité sans failles, condamnant « les attaques contre les civils d’où qu’ils soient » et appelant à « un arrêt immédiat de tous les actes de violences » (selon les termes d’un communiqué publié par les Affaires étrangères), que ce soient celles totalement ignobles perpétrées par les miliciens du Hamas contre des civils israéliens, comprenant aussi bien des femmes que des personnes âgées, ou celles subies par les deux millions d’otages palestiniens de Gaza, dont la moitié sont des enfants.
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Les suppliciés du kibboutz de Kfar Aza et les enterrés vivants de Gaza sont les victimes innocentes d’une tragique impasse politique dont nul ne connaît plus la voie de sortie.
Comment la préparation d’une attaque aussi massive que celle lancée le 7 octobre par le Hamas a-t-elle pu échapper aux nombreux services secrets actifs dans la région ? Plongée au cœur d’une guerre de l’ombre.
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