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Flynas lance trois vols hebdomadaires entre Djeddah et Casablanca – Arabnews fr

https://arab.news/8k3ay
RIYAD: La compagnie aérienne saoudienne à bas prix flynas a annoncé le lancement de vols hebdomadaires directs entre Djeddah et Casablanca, au Maroc, a rapporté mercredi l’Agence de presse saoudienne.
À partir du 3 août, flynas mettra en opération trois vols directs les samedi, mardi et jeudi, entre l’aéroport international King Abdulaziz et l’aéroport international Mohammed V de Casablanca.
Ces vols font partie d’un partenariat stratégique entre flynas et le Saudi Air Connectivity Program, qui vise à stimuler le tourisme et à faire du Royaume un chef de file mondial de l’aviation. L’Arabie saoudite vise à attirer 100 millions de touristes par an d’ici à 2030.
Fondée en 2007, flynas exploite plus de 1 500 vols hebdomadaires vers plus de 70 destinations locales et internationales. Depuis son lancement, la compagnie aérienne à bas prix a transporté plus de 60 millions de passagers.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
https://arab.news/gpqxx
BEYROUTH : Mardi dernier, 25 juillet, deux femmes, invitées à dîner chez une amie commune, ne sont jamais arrivées à la réception.
Dans cet immeuble adossé à une colline du quartier Achrafieh à Beyrouth, l’ascenseur peut être pris soit de la rue inférieure, cinq étages plus bas, soit de la rue supérieure, au niveau du 5e étage. L’hôte habite au sixième.
La première invitée arrive à 19:00 chargée d’un gâteau. Elle gare sa voiture dans la rue supérieure et décide de prendre l’ascenseur en raison de son paquet, bien qu’elle n’ait qu’un seul étage à monter.
Plus tôt dans la journée, une personne avait été coincée dans l’ascenseur en raison d’une panne d’électricité, et le gardien de l’immeuble avait procédé à une opération manuelle, tirant la cabine jusqu’au dernier étage pour la libérer.
Il n’a pas constaté que, l’électricité revenue, la cabine était restée immobilisée au dernier étage et que l’ascenseur ne fonctionnait plus. L’aurait-il vérifié qu’il en aurait condamné les portes, lesquelles continuaient à ouvrir… sur le vide.
La première arrivée au diner avait donc ouvert la porte de la cabine au niveau du 5e étage et s’y était engouffrée sans penser une seconde qu’elle ferait une chute vertigineuse de 15m.
Une deuxième invitée, arrivée à 19 :30 en taxi, souffrait d’une douleur à la jambe qui lui a fait décider, elle aussi, de prendre l’ascenseur pour grimper un seul étage. Même chute fatale.
Découvertes par les réparateurs
Le retard des deux convives inquiète leur amie qui leur téléphone à plusieurs reprises sans résultat. Elle finit par alerter le fils de l’une d’elles. La voiture de la première arrivée est repérée dans la rue et l’on pense à une agression. Les téléphones signalent que les deux invitées se trouvent dans l’immeuble.
Ce n’est que le lendemain, vers 15h, quand la panne est constatée et que les réparateurs arrivent sur place, que les deux corps sont découverts au sous-sol de la cage de l’ascenseur.
L’hôte et le concierge sont interrogés, mais aucune arrestation n’a lieu.
Selon un expert juridique contacté par Arab News en français, aucune responsabilité pénale n’est engagée, mais une responsabilité civile doit être déterminée contre toute personne qui, consciente d’un danger possible, n’a pas agi pour protéger autrui d’un accident fatal.
Selon le même expert, le syndic ou, à défaut, la copropriété, seront sans doute mis en cause en vertu de la même loi sous laquelle sont aujourd’hui poursuivis les responsables ayant été au fait du danger du stockage de nitrate d’ammonium au port de Beyrouth avant l’explosion qui a coûté la vie à plus de deux-cents personnes et dévasté un quartier historique de la ville.
https://arab.news/c2x2b
DJEDDAH: Les chiffres des décès enregistrés par les activistes locaux et les groupes de volontaires indiquent que le nombre de civils tués dans l’État de Khartoum pourrait être plus de deux fois supérieur au décompte officiel, soulignant l’impact dévastateur de la guerre sur le peuple soudanais, qui dure depuis plus de 100 jours.
Au début de mai, une forte explosion a secoué Shambat, un quartier situé au nord de Khartoum, la capitale du Soudan. Les habitants se sont précipités pour éteindre les flammes qui dévoraient une habitation de fortune et qui, selon eux, avaient été déclenchées lors d’une frappe aérienne.
Mais, ils sont arrivés trop tard. Selon cinq témoins, les corps carbonisés d’une femme enceinte, d’un homme et de cinq enfants se trouvaient au milieu des débris fumants. Après l’attaque du 7 mai, la femme et les enfants ont été enterrés sur le site et l’homme dans un cimetière voisin, selon deux des témoins.
Les sept victimes de la frappe de Shambat ont quelque chose en commun avec les nombreux morts de la guerre qui ravage le Soudan depuis la mi-avril — elles ne figurent pas dans le décompte officiel des morts dans l’État de Khartoum, où se sont déroulés la plupart des combats entre l’armée soudanaise et le principal groupe paramilitaire du pays, les Forces de soutien rapide.
Le conflit ayant réduit à néant les services de santé et les services publics locaux, les organismes qui enregistrent habituellement les décès sont en grande partie hors d’état de fonctionner.
Un rapport du ministère de la Santé, distribué aux agences d’aide, fait état de 234 morts dans l’État de Khartoum à la date du 5 juillet, en précisant que les données ne proviennent que des hôpitaux civils. Mais dans l’ensemble de l’État de Khartoum, qui comprend la capitale et ses villes jumelles Omdurman et Bahri, des groupes d’activistes et de volontaires ont enregistré au moins 580 décès de civils jusqu’au 26 juillet à la suite de frappes aériennes, de tirs d’artillerie et de tirs d’armes à feu.
La disparité des chiffres pour l’État de Khartoum suggère que le nombre officiel de morts dans l’ensemble du pays, que le ministère de la Santé estime à 1 136 personnes au 5 juillet, pourrait également être inférieur à la réalité.
Un responsable du ministère de la Santé a révélé que le chiffre officiel n’était que «la partie émergée de l’iceberg».
Cela s’explique par le fait que de nombreux civils sont morts dans leur quartier ou chez eux, et non à l’hôpital, et que leur décès n’aurait donc pas été enregistré.
Le général Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hemedti, chef des forces paramilitaires soudanaises, a appelé au remplacement des dirigeants de l’armée lors de sa première apparition devant les caméras depuis le début des combats.
La vidéo de Hemedti, publiée sur la page Facebook du groupe paramilitaire, le montre entouré de membres des FSR en train de s’excuser auprès du peuple soudanais pour l’impact du conflit en cours.
«Nous disons à nos frères des forces armées: si vous voulez une solution rapide, changez vos dirigeants et nous parviendrons à un accord dans les 72 heures», a déclaré Hemedti.
 
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
https://arab.news/8d7sw
DJEDDAH: Les risques d’une catastrophe écologique et humanitaire au large des côtes du Yémen s’amenuisent à mesure que progresse l’opération menée par les Nations unies pour pomper plus d’un million de barils de pétrole brut d’un navire de stockage abandonné et les transférer dans un pétrolier de remplacement.
L’opération, d’une durée de trois semaines et d’un coût de 143 millions de dollars américains (1 dollar américain = 0,90 euro), a débuté mardi pour désamorcer ce que les experts ont qualifié de bombe à retardement. Si l’on avait laissé l’état du FSO Safer se détériorer davantage, d’énormes quantités de pétrole auraient pu se déverser dans la mer, causant des dommages environnementaux et économiques incalculables.
«C’est un grand soulagement de voir le début de l’opération de sauvetage tant attendue par l’ONU du FSO Safer en dégradation, ancré au large des côtes yéménites avec 1,14 million de barils de pétrole», a déclaré Ghiwa Nakat, directrice exécutive de Greenpeace MENA, à Arab News, ce vendredi.
«Nous en sommes au troisième jour et les progrès sont constants», a-t-elle assuré.
Une équipe internationale pompe le brut du Safer vers un autre navire — le Nautica, rebaptisé Yémen — acheté par l’ONU pour la mission de sauvetage. L’opération fait suite à des mois de travaux préparatoires sur place. Selon l’ONU, elle sera achevée en moins de trois semaines. 
«Atteindre ce moment crucial dans le plan de l’ONU pour empêcher un déversement en mer Rouge est un exemple remarquable du pouvoir de la coopération internationale et de la diplomatie», a déclaré Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, dans un tweet cette semaine.
Dans des commentaires adressés aux médias dimanche, Steiner a révélé qu’une fois le processus achevé, le Yémen serait relié à un oléoduc sous-marin qui achemine le pétrole brut depuis les gisements.
Les efforts pour mettre en place la mission de récupération du pétrole du Safer ont d’abord été retardés par la milice Houthie soutenue par l’Iran, qui contrôle le territoire maritime, et qui a refusé aux équipes de l’ONU l’accès au site. Des mois de diplomatie ont finalement permis d’entamer les travaux.
On s’attend toujours à des différends concernant la propriété du pétrole et du navire de remplacement dans lequel il est pompé. Néanmoins, de nombreux Yéménites considèrent les progrès réalisés sur la question du Safer comme un signe positif.
«J’espère que ce sera le début du processus de paix», a déclaré aux médias Fathi Fahem, le chef d’entreprise yéménite qui a proposé un navire de remplacement pour le Safer il y a deux ans.
Ce mardi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré dans un communiqué: «Le transfert de pétrole de navire à navire qui a commencé aujourd’hui est la prochaine étape cruciale pour éviter une catastrophe environnementale et humanitaire à une échelle colossale.»
«Les Nations unies ont lancé une opération visant à désamorcer ce qui pourrait être la plus grande bombe à retardement du monde. Il s’agit d’une mission où tout le monde met la main à la pâte et qui est l’aboutissement de près de deux ans de travail politique, de collecte de fonds et d’élaboration de projets», a-t-il ajouté.
Guterres a demandé 20 millions de dollars supplémentaires pour achever le projet qui comprendrait la mise au rebut du Safer et l’élimination de toutes les menaces écologiques qui pèsent encore sur la mer Rouge.

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