Festival Gnaoua : Un Forum sur les droits humains porté sur l … – Yabiladi
En marge du Festival Gnaoua et musiques du monde à Essaouira, plusieurs activités ont été organisée afin de mettre les festivaliers dans un esprit de partage. A juste titre, vendredi matin, les organisateurs en collaboration avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) ont tenu la 10e édition du forum pour les droit de l’Homme. Pour l’édition 2023, les différents pannels ont porté sur plusieurs réflexions : «Identités et appartenances : Que nous disent l’histoire et la philosophie ?», «Crispations identitaires, un mal universel ?», «Identités sereines et universalisme fraternel» ou encore «Individus, communautés et nations : un besoin d’identité ?».
L’occasion pour les personnes en présence de bénéficier de la réflexion de savants sur différentes séances avec comme objectif de comprendre les notions d’assimilation des cultures auxquelles on est exposé. Dans son propos, Ali Benmakhlouf, philosophe marocain de tradition analytique , a estimé que le sentiment d’appartenance à une culture est dû au fait de «son expérience avec cette dernière et que la notion de l’identité n’est pas toujours totalitaire». Il appelle ainsi les personnes en situation de migration à s’imprègner de la culture du monde qui les entoure en vue d’un vivre-ensemble complet tout en ne se détachant pas de sa propre culture au détriment de la nouvelle.
Pour sa part, Ilham Kadri, présidente directrice générale de Solvay, a émis le fait que «la différence culturelle est un atout pour une vie commune pleine et réussie». Elle qui dirige une entreprise qui compte plus de 20 000 collaborateurs à travers le monde. Le panel a constitué aussi un moment d’échange avec le public composé de plusieurs observateurs du comportement culturel du peuple marocain, qui ont tous été unanimes sur le fait que la culture et le patrimoine culturel comme celui du «Gnaoua» sont le moyen essentiel de garder immaculée les racine d’une nation.