F16, Apache, drones… Le Maroc confirme ses projets militaro-industriels – Hespress Français
C’est un fait le Maroc est entré de plain-pied dans l’industrialisation militaire avec la fabrication de drones et autres équipements militaires, la modernisation de ses « F-16 » et la réception des premiers lots d’hélicoptères « Apache » et tiens même ! de ses « Canadairs ».
Dans le cadre du projet de loi de finances 2023, il a été alloué 119,8 milliards de dirhams (11 milliards de dollars) au budget de la défense, ce qui représente une hausse de près de 4 milliards de dirhams (369 millions de dollars) par rapport à l’exercice précédent. Très certainement dans ce pactole, sont compris les projets du Royaume de créer une industrie militaire nationale.
D’ailleurs le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé du département de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi. lors d’une réunion de son département organisée pour examiner le budget du ministère pour 2023 avec la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, l’avait fait savoir.
Nul secret de Polichinelle, les partenaires de Rabat, dans l’aventure sont les Etats-Unis et Israël, qui ont en premier annoncé leur volonté de tendre la main à l’expertise marocaine. Dans un premier temps « la production nationale sera axée sur la production de drones, la modernisation de ses F16 » avait déclaré en ce sens Abdellatif Loudiyi.
Cette entrée dans le monde de production mondiale d’armes représente un tournant décisif de l’industrie militaire du pays, pour, dans un premier temps, alléger sa dépendance et l’approvisionnement en armes des grandes puissances, avant que dans un futur proche ce projet militaro-industriel ne permette au Royaume de voler de ses propres ailes.
D’ailleurs les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine, Israël voire l’Inde qui semblent intéressée par ce marché nord-africain émergent, se placent volontiers au côté du Maroc pour l’assister dans ses premiers pas, afin de transformer le Royaume en centre régional militaro-industriel du continent.
Parmi les ateliers que le Maroc développerait avec ses alliés figure la modernisation des avions « F-16 » et « Apache », des avions « Canadair » spécialisés dans la lutte contre les incendies en plus des usines de fabrication de drones.
De même, le Royaume oeuvre à la réhabilitation de ses infrastructures pour recevoir des avions de guerre américains. Les ateliers comprennent la conception d’installations et d’infrastructures de soutien, y compris celles de simulation et de sécurisation du vol, ce qui nécessite la recherche d’une expertise internationale hautement qualifiée.
Le Maroc devrait également réhabiliter les système des avions ceux électroniques et de sécurité qui leur sont associés, y compris les contrôles de sécurité, vu l’intérêt qu’attache le Royaume aux usines de modernisation et d’entretiens des Forces Royal Air (FRA).
Le Congrès américain a approuvé dernièrement l’introduction de certains Changements dans l’achat et le développement des chasseurs F-16 marocains, en dotant ces avions de combat d’un système d’échange d’informations sans fil par liaison de données.
Ainsi, 26 stations pour ce système ont été acquises, grâce auxquelles les informations de terrain peuvent être échangées en temps réel et en toute sécurité entre le pilote et le commandement au sol. Les FRA sont en train de les installer sur la flotte de F-16 dans un atelier américain, où les avions sont renforcés et équipés des derniers systèmes technologiques, afin de répondre aux besoins de l’armée de l’air marocaine.
Ces transformations comprennent principalement un nouveau système de guerre électronique installé sur l’avion pour renforcer ses capacités défensives. Les FRA disposent d’escadrons d’avions de combat F-16, qui se caractérisent par leurs capacités d’attaque de haute précision, en plus des améliorations technologiques qui incluent leurs cabines, leurs dispositifs d’éjection et leur flexibilité.
A travers ces modernisations sûr que nos FRA sont au diapason de l’évolution de l’aviation militaire. Par ailleurs, il semble que l’autre défi militaire que le Maroc s’est fixé, est axé sur le développement de son équipement militaire, la qualification et la compétence humaine ainsi que son auto-expertise.
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