Enseignement supérieur : Une nouvelle génération de doctorants … – Hespress Français
La rentrée universitaire 2023 approche. Dans ce sens, un responsable gouvernemental bien informé, a indiqué que le gouvernement s’engageait à moderniser le système de recherche scientifique en formant une nouvelle génération de doctorants selon des normes internationales. Ces futurs chercheurs seront aptes à mener des recherches innovantes dans des domaines prioritaires pour notre pays.
En effet, notre source a détaillé à Hespress que cette initiative débutera par la mise en place d’un programme de formation destiné à accueillir 1.000 étudiants doctorants chaque année au cours de la première phase. Cette démarche vise à créer un vivier de compétences capables de renouveler le corps enseignant des chercheurs, dont un nombre significatif prendra leur retraite dans les années à venir.
Dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2024, notre source a également confirmé que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prévoit de poursuivre la mise en œuvre de sa nouvelle vision de la réforme du système éducatif et de formation, considérant cette réforme comme l’une des pierres angulaires de l’État social.
Selon notre source, le gouvernement s’efforcera également de mettre en œuvre les dispositions du Plan national d’accélération de la transformation du système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation (PACTE ESRI). Ce plan vise à établir un nouveau modèle pour l’université marocaine, centré sur l’excellence académique et scientifique, tout en soutenant l’intégration économique et sociale.
Concrètement, le modèle envisagé repose sur un système de gouvernance institutionnelle efficace du secteur, combiné à une réforme pédagogique globale et intégrée visant à améliorer le système actuel LMD (Licence-Master-Doctorat).
Dans ce contexte, certaines mesures pratiques ont été énumérées pour renforcer les parcours d’apprentissage en dotant les étudiants de compétences autonomes et de compétences transversales, afin de renforcer l’identité marocaine et de renforcer le lien social. Cela passera par l’intégration de certifications linguistiques et numériques, ainsi que par le développement des capacités d’enseignement en alternance entre l’université et le milieu économique et social.
Notre source a rappelé que le gouvernement avait déjà annoncé la mise en place de passerelles flexibles entre les différentes filières, spécialités et établissements à partir de cette année universitaire. De plus, des crédits normalisés seront adoptés pour favoriser la flexibilité dans le choix de l’orientation et les changements de parcours d’études.
Cette approche offrira aux étudiants de meilleures opportunités pour poursuivre leurs études en cas d’obstacles, en tenant compte des compétences et des connaissances acquises pendant leurs études universitaires. Cela contribuera à réduire le gaspillage universitaire et à encourager la mobilité étudiante, à la fois à l’échelle nationale et internationale.
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