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Émeutes en banlieue : Borloo ou la revanche du « mâle blanc » – Le Point

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LA LETTRE DU PALAIS. Muet depuis le drame de Nanterre, le père de la rénovation urbaine se souvient que Macron l’avait humilié en 2018 en enterrant son plan.
Temps de lecture : 6 min
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Depuis la mort du jeune Nahel mardi à Nanterre, son portable crépite non-stop. Des coups de fil et SMS d’élus, d’amis, de responsables associatifs et syndicaux qui pressent le père de la rénovation urbaine de s’exprimer, lui qui porta l’un des plus grands programmes publics en faveur des quartiers difficiles. Pour l’heure, Jean-Louis Borloo préfère se taire. « Je ne pense pas qu’il réagira, ce n’est pas son tempérament », croit savoir l’un de ses fidèles.
Borloo considère qu’il a tout dit, tout écrit, tout prédit de façon circonstanciée et de longue date, sur cette crise des banlieues qui explose aujourd’hui. Et l’ancien ministre de la Cohésion sociale de Jacques Chirac ne s’est jamais totalement remis de l’incroyable humiliation que lui avait infligée Emmanuel Macron au printemps 2018 e…
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Ces émeutes me rappellent Alec Hargreaves, professeur émérite en études françaises et francophones
A propos des injustices et des discriminations A H a dit « Celles-ci sont nombreuses en France mais elles sont beaucoup moins sévèrement combattues en France qu’en Angleterre et elles sont, sans aucun doute, un des déclencheurs directs des émeutes. »
A propos des émeutes de 2005 il a dit aussi : « les jeunes qui ont mis le feu aux poudres l’année dernière sont nés dans des milieux défavorisés où l’ascenseur social semble n’être pas simplement en panne, mais pratiquement inexistant en raison d’un marché de l’emploi dont ils ont le sentiment d’être exclus dès leur naissance et pour un avenir indéterminé, sinon de façon permanente, pour cause non seulement d’un taux de chômage relativement élevé et d’un manque de diplômes, mais aussi de pratiques discriminatoires face auxquelles ils ne trouvent aucune raison de penser que les autorités y mettront fin. »
A H a publié un ouvrage très intéressant Minorités postcoloniales anglophones et francophones.
Comme beaucoup de lecteurs du Point l’ont dit ici, ce n’est pas une simple question d’argent (on en a déversé beaucoup), c’est surtout une réforme en profondeur de notre système éducatif et aussi de notre police dans son fonctionnement global ( formation, hiérarchie, méthodes de travail) qui est nécessaire.
Personnellement j’ai appris beaucoup sur la France et sa culture en lisant les publications d’étrangers et en travaillant à l’étranger. Et si on s’inspirait de ce qui a réussi ailleurs ?
Le seul et unique problème, à l’origine, c’est la qualité et les valeurs morales du personnel politique que NOUS avions alors élu !
Dès la fin des années 80 les hommes politiques, désemparés par leur ignorance économique, confrontés au chômage, ont préféré laisser prospérer dans les banlieues une économie souterraine, oui, le trafic de drogue. Avec des dessous de financement de partis.
J’habitais alors pas loin de Trappe, La Verrière…
La mauvaise graine, une fois semée prospère. Chez les humains l’unité de temps c’est la génération.
Et les plans Borloo qui, avec leurs milliards ont foutu en l’air les actions des acteurs de terrain !
Que d’imbécilités. Quand ça s’arrêtera le pays baignera dans la paix et l’opulence.
Pour calmer le jeu, le chef n’a qu’une solution. Déclarer l’Etat d’urgence et déployer des couvre-feux dans toute la France. Ensuite déployer des blindés dans tout le pays survolé par des drones avec interdiction de sortir sauf pass avec exception.
De la même façon que le chef a gouverné avec le confinement, il a tout intérêt à mettre en cage les citoyens français jusqu’à la fin de son quinquennat.
C’est d’autant plus réalisable que les Français ont voté pour son programme. Les urnes l’ont légitimé pour enfermer chez eux les citoyens
Ainsi, il pourra vendre à la découpe la France à bas prix à des petits copains étrangers investisseurs.
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