Économie sociale et solidaire (ESS) : les étudiants témoignent – Studyrama
À l’occasion de la première édition des Rencontres des Talents de l’ESS inauguré par Marlène Schiappa, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, nous sommes allés à la rencontre des étudiants en master ESS à l’Université du Mans. Ils se confient sur leurs parcours respectifs et leurs projets d’avenir.
Propos recueillis par Roxanne Nafziger
Sarah : «Je m’appelle Sarah, j’ai 28 ans et je suis originaire du Maroc. J’ai suivi des études en gestion financière et comptabilité. Après avoir obtenu mon master au Maroc, j’ai travaillé au sein de la direction d’une clinique privée. L’objectif d’une clinique privée, c’est surtout le profit…ce ne sont pas les relations humaines. Dans un domaine aussi sensible que celui de la santé, je trouvais ça inacceptable. C’est pourquoi j’ai commencé à chercher à intégrer un organisme à but non lucratif et à chercher une formation qui pouvait m’aider dans ce sens.»
Elie : «Je suis Elie Bouami, je viens de la République démocratique du Congo. J’ai suivi un parcours en gestion financière, je suis actuellement titulaire d’un Bac +5. J’ai décidé il y a peu de temps de me réorienter dans l’économie sociale et solidaire.»
Kouame : «J’ai 24 ans et je suis originaire de la Côte d’Ivoire. Je suis titulaire d’une maîtrise, c’est-à-dire d’un master 1 en sciences de gestion. Je suis arrivé en France pour faire une licence en administration économique et sociale. À l’issue de la licence, j’ai décidé de m’orienter vers un domaine où les métiers ont du sens : un secteur où on peut encore redonner le sourire aux gens et trouver des solutions pour résoudre de nombreux problèmes.»
Joseph : «Je m’appelle Joseph. J’ai fait une licence de sociologie à l’Université Rennes 2 après, j’ai fait deux années sabbatiques au cours desquelles j’ai pu réaliser des stages qui m’ont permis de découvrir le secteur de l’économie sociale et solidaire. Lors de mon premier stage, j’étais chef de projet pour la CCAS de Rennes. Après ces expériences, j’ai décidé de rejoindre le master ESS. J’ai réellement découvert le secteur de l’économie sociale et solidaire au début de l’année 2022.»
Sarah : « Il faut savoir qu’au Maroc, le système des associations n’est pas le même qu’au niveau international. Les membres des associations font partie d’un comité très restreint. Pour rejoindre ce comité, il faut faire partie d’un cercle d’adhérents. J’ai donc commencé à chercher des organismes internationaux en France où les associations dont les domaines d’activités sont plus diversifiés. Après mes recherches, mon choix s’est arrêté sur l’Université du Mans et le master en économie solidaire et sociale (ESS).»
Elie : « Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte dans mon choix de formation, notamment le coût de la vie et la qualité de l’enseignement au Mans. Le domaine l’économie sociale et solidaire met l’humain au centre de l’économie et non le profit. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de me réorienter dans le secteur de l’économie sociale et solidaire.»
Kouame : « J’ai choisi ce master car je cherchais une formation en management qui pourrait m’aider à gouverner demain une entreprise. Plusieurs matières sont enseignées comme les ressources humaines, l’analyse financière avec des bases en management. Le fait de pouvoir développer mes compétences en management tout en apprenant des choses sur l’économie sociale et solidaire, c’est ce qui m’a poussé à choisir l’Université du Mans.»
Joseph : « Lors de mon second stage au sein d’une association à Rennes, j’ai découvert différents domaines : social, économie et management. J’ai beaucoup apprécié de travailler dans ces domaines, j’ai donc cherché un master qui pourrait me permettre de développer mes compétences dans ces domaines. Ensuite, mon choix s’est porté sur le master ESS de l’Université du Mans. Dans cette formation, on apprend les différents aspects de la gouvernance dans le domaine de l’ESS.»
Sarah : « En travaillant au sein d’une clinique privée, j’étais en contact avec les mutuelles. Ce sont elles qui m’ont ouvert les yeux sur le domaine de l’économie sociale et solidaire. J’aimerai donc travailler auprès de ces organismes à l’avenir.»
Elie : « À l’issue du master, je souhaite monter une structure d’insertion professionnelle parce que je viens d’un pays où il y a de fortes inégalités. Il me semble que nous pourrions mettre en valeur le potentiel de la jeunesse.»
Kouame : « Après l’obtention du master, j’aimerai rester quelques années en France et travailler au sein d’une ou plusieurs mutuelles. Ensuite, j’ai l’intention de retourner dans mon pays d’origine, en Côte d’Ivoire afin de créer un organisme de mutuelle pour les gens sans ressource. En Afrique, le taux de mortalité est très élevé. C’est par manque de moyens que les gens ne peuvent pas payer leurs soins. De cette manière, j’espère lutter contre le taux de mortalité et aider les gens dans le besoin à pouvoir se soigner.»
Joseph : « J’aimerai travailler dans l’économie sociale et solidaire en tant que chargé de projet ou chef de projet. Je n’ai pas d’idée vraiment précise de la structure dans laquelle j’aimerai travailler. Je souhaite juste me sentir utile au sein de la société et aider sur des projets de territoire.»
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