Deux astronautes saoudiens «enthousiastes et fiers» de faire partie … – Arabnews fr
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DJEDDAH: Deux astronautes saoudiens qui se préparent à décoller pour un voyage historique vers la Station spatiale internationale ont fait part de leur enthousiasme et de leur fierté de participer à cette mission.
Ali al-Qarni et Rayyanah Barnawi rejoindront la commandante américaine Peggy Whitson et le pilote John Shoffner pour le lancement de la mission Axiom 2, le 21 mai.
L’équipage voyagera dimanche dans une fusée SpaceX Falcon 9 pour la mission vers l’ISS, opérée par Axiom Space, et passera dix jours afin de mener vingt expériences scientifiques différentes, dont une pour cultiver des cellules souches en microgravité.
Les deux membres du premier groupe d’astronautes du Royaume deviendront les premiers Saoudiens à se rendre dans la station spatiale, et les deuxième et troisième astronautes dans l’espace après que le prince Sultan ben Salmane a passé une semaine en orbite en tant que spécialiste de la charge utile sur la navette spatiale Discovery de la Nasa, en 1985.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Orlando mardi, Ali al-Qarni a affirmé: «Nous sommes vraiment honorés et privilégiés d’être avec vous et de faire partie de cette incroyable mission.»
Rayyanah Barnawi a déclaré: «Nous sommes ravis et excités par cette mission et par le fait de représenter l’Arabie saoudite dans ce voyage.»
«Je suis très honorée et heureuse de représenter les rêves et les espoirs de tous les habitants d’Arabie saoudite et de toutes les femmes de chez nous et de la région.»
Barnawi, chercheuse sur le cancer du sein, qui sera la première femme saoudienne dans l’espace, a ajouté: «Nous allons profiter de cette mission. C’est dans cinq jours et notre enthousiasme est à son paroxysme.»
«J’ai vraiment hâte de voir toutes les expériences que nous allons mener à bord de l’ISS, ainsi que tous les événements de sensibilisation.»
Al-Qarni, pilote de chasse de la Royal Saudi Air Force, a cumulé plus de 2 387 heures de vol en douze ans de service. Il a déclaré: «J’ai vraiment hâte de mener toutes les expériences à bord de la Station spatiale internationale.»
Whitson, ancienne astronaute de la Nasa, ayant battu des records, et qui participe maintenant à des vols pour Axiom Space, a affirmé: «À cinq jours du lancement, laissez-moi vous dire que nous sommes vraiment enthousiastes. En fait, nous allons bientôt dans l’espace et espérons que tout se passera bien. Nous nous sentons prêts à partir.»
Shoffner a déclaré: «Depuis l’enfance, j’adore l’espace – j’ai grandi à l’époque des débuts de la course àl’espace. En être là aujourd’hui et avoir la chance de réaliser ce rêve a une grande signification pour moi.»
Concernant les objets personnels que l’équipage emportera avec lui dans l’espace, Rayyanah Barnawi a indiqué qu’elle porterait l’une des boucles d’oreilles de sa grand-mère. Ali al-Qarni aura avec lui des photos de famille, des dattes et du café saoudien, Peggy Whitson emportera un collier du jour de son mariage qu’elle a porté lors de trois missions de navette spatiale, tandis que John Shoffner a indiqué qu’il emporterait un modèle d’un vaisseau spatial qu’il avait construit quand il était enfant.
La mission est un partenariat entre les agences spatiales des gouvernements saoudien et américain avec plusieurs sociétés spatiales commerciales.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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RAMALLAH: À la veille de la marche du «jour du drapeau» à Jérusalem, les tensions étaient vives mercredi en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elles menaçaient de perturber l’accord de cessez-le-feu entre le Jihad islamique palestinien et Israël, alors que l’on craint des affrontements violents à Jérusalem.
La marche de jeudi après-midi est un défilé annuel israélien d’extrême droite qui célèbre la prise de Jérusalem-Est en 1967 et son occupation ultérieure, que le gouvernement israélien qualifie de «réunification» de Jérusalem.
Mercredi, la police israélienne a renforcé la sécurité à Jérusalem-Est et dans la vieille ville, en installant des points de contrôle militaires le long des routes principales et en déployant 3 000 agents pour sécuriser l’itinéraire de la marche.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré que son gouvernement ne modifierait pas l’itinéraire de la marche controversée, qui passera donc par la porte de Damas et la vieille ville.
Des sources israéliennes ont indiqué que sept ministres et membres de la Knesset appartenant à la coalition au pouvoir se joindront à la marche, conduite par le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
«Demain, avec l’aide de Dieu, nous célébrerons la Journée de Jérusalem dans notre capitale éternelle», a indiqué Ben-Gvir. «Nous avons déployé nos gardes pour sécuriser la marche et demain, Jérusalem sera couverte de bleu et de blanc.»
Les organisations juives du “Temple” et des groupes de colons auraient cherché à recruter plus de 5 000 colons afin de prendre d’assaut les cours de la mosquée Al-Aqsa avant la marche provocatrice.
Pour la présidence palestinienne, la décision du gouvernement israélien de ne pas faire éloigner la marche controversée de la vieille ville de Jérusalem était un acte de provocation délibéré.
Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence, a averti que les appels des extrémistes à prendre d’assaut Al-Aqsa allaient enflammer la région, avec des conséquences désastreuses. Il a affirmé que le gouvernement israélien était entièrement responsable de l’escalade des tensions qui pourrait conduire à une flambée des violences.
Les actions du gouvernement israélien confirment son consentement aux demandes des extrémistes, a-t-il ajouté. Il a appelé l’administration du président américain Joe Biden à joindre le geste à la parole en condamnant clairement et franchement ces provocations israéliennes.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a expliqué que la marche de jeudi permet aux habitants d’Israël et à la communauté internationale de comprendre sans conteste que Jérusalem est occupée, qu’elle n’est pas unifiée et qu’elle fait toujours partie intégrante des territoires palestiniens occupés.
Parallèlement, des appels ont été lancés aux Palestiniens de Cisjordanie, de la bande de Gaza, de Jérusalem et de l’intérieur d’Israël à hisser le drapeau palestinien partout où cela est possible et qu’ils l’affichent en ligne, en réponse aux provocations d’Israël lors du «jour du drapeau».
Khaled al-Kurdi, un militant de la vieille ville de Jérusalem, a indiqué que la situation était tendue et que la police israélienne forçait environ 1 500 magasins de la vieille ville et de la porte de Damas à fermer.
«La situation est agitée car toute l’extrême droite israélienne sera présente dans la vieille ville pour imposer le fait accompli qu’elle contrôle Jérusalem-Est », a-t-il indiqué à Arab News.
Environ 350 000 Palestiniens vivent à Jérusalem-Est. Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a qualifié la marche de provocatrice et a révélé qu’elle forcerait le Hamas à répondre à la «tentative israélienne de changer et d’imposer une identité juive à la ville de Jérusalem, qui comprend des lieux saints musulmans et chrétiens».
Kamel al-Khatib, chef adjoint du Mouvement islamique en Israël, a appelé à faire face à la marche et à défendre la mosquée Al-Aqsa contre les tentatives de judaïsation perpétrées par des colons.
«Demain, Al-Aqsa sera exposée à de nouvelles provocations», a-t-il alerté.
Chawky Allam, un religieux égyptien de haut rang, a prévenu que la marche pourrait attiser les tensions et créer une atmosphère de confrontation.
Entre 100 000 et 200 000 jeunes juifs orthodoxes devraient participer à la marche. L’armée israélienne a renforcé son système de défense «Dôme de fer», craignant des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza en réponse à la marche.
La Maison Blanche a exhorté les Israéliens et les Palestiniens à maintenir le calme, à faire preuve de retenue et à éviter toute action ou rhétorique autour de la marche susceptible de faire monter la tension.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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DJEDDAH: Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, s’est entretenu mercredi son homologue syrien, Faisal Mekdad, en marge d’une réunion ministérielle préparatoire au 32e Sommet de la Ligue arabe, qui se tiendra vendredi à Djeddah.
Selon des sources, ils ont discuté des derniers développements en Syrie et dans l’ensemble de la région et ont échangé leurs points de vue sur d’autres questions d’intérêt commun. Ils ont également abordé l’ordre du jour du sommet, dont l’un des principaux thèmes sera la réadmission de la Syrie au sein de la Ligue arabe.
Lors de cette réunion ministérielle, le prince Faisal a prononcé un discours dans lequel il a salué la participation de la Syrie et a appelé à l’unité arabe dans les efforts déployés pour faire face aux défis mondiaux majeurs.
Le président syrien, Bachar al-Assad, a été officiellement invité le 11 mai par le roi Salmane d’Arabie saoudite à participer au sommet de la Ligue arabe.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, a confirmé que le président Bachar al-Assad participera au sommet. La Syrie prendra part pour la première fois à une telle réunion depuis la suspension de son adhésion à la Ligue arabe en 2011.
L’invitation de la Syrie fait suite à des semaines de réunions ministérielles en Jordanie et en Égypte. Le 1er mai, le prince Faisal a participé à une réunion des ministres des Affaires étrangères de la région à Amman, qui s’est concentrée sur la Syrie. Parmi les autres participants figuraient les homologues du prince en Jordanie, en Syrie, en Irak et en Égypte.
Leurs discussions portaient essentiellement sur la recherche d’une solution politique à la crise syrienne qui sévit depuis longtemps afin d’éviter de nouvelles répercussions tout en préservant l’unité, la sécurité et la stabilité de la Syrie, ainsi que son identité arabe.
Les ministres ont également insisté sur l’importance de résoudre la crise humanitaire dans le pays et de créer un environnement qui garantisse que l’aide parvienne aux personnes qui en ont besoin dans toutes les régions.
Le 7 mai, la Ligue arabe a tenu une réunion ministérielle au Caire pour discuter des derniers développements de la crise syrienne. Au cours de cette réunion, les ministres ont discuté des efforts déployés pour parvenir à une solution politique au conflit.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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TUNIS: Les corps de neuf migrants d’Afrique subsaharienne, “morts de soif et de froid” selon une ONG tunisienne, ont été découverts ces derniers jours en Tunisie à la frontière algérienne, ont indiqué mercredi des sources judiciaires.
Les cadavres ont été trouvés ces derniers jours dans une zone montagneuse près de Haïdra, dans le centre-ouest de la Tunisie, non loin de la frontière avec l’Algérie. Une enquête a été ouverte et “une autopsie ordonnée pour déterminer les causes des décès”, a indiqué le porte-parole du tribunal de Kasserine, Riadh Nwiwi.
Le responsable a fait état d’un afflux de candidats à l’immigration illégale en provenance d’Afrique subsaharienne, à travers la frontière tuniso-algérienne, particulièrement dans cette zone accidentée et forestière de Haïdra.
Beaucoup tentent ensuite d’émigrer vers l’Europe depuis les côtes tunisiennes, des traversées qui se sont soldées depuis le début de l’année par plusieurs naufrages ayant causé des dizaines de morts.
Le Forum des droits économiques et sociaux (FTDES) qui suit les questions migratoires en Tunisie a indiqué dans un communiqué que “selon des données préliminaires, les neuf migrants sont morts de froid, de soif et de fatigue”.
«Silence des autorités tunisiennes»
Le FTDES a réclamé une “réponse humanitaire de la part de l’État” tunisien “face aux politiques migratoires meurtrières de l’Union européenne qui ont confisqué le droit de circulation des populations du Sud”.
L’ONG a dénoncé “le silence des autorités tunisiennes sur les tragédies de la migration et la politique de militarisation des frontières”.
Selon le FTDES, “les migrants parcourent de grandes distances dans des climats hostiles pour des raisons multiples : pour échapper aux guerres et tragédies, à des conditions économiques difficiles ou au changement climatique”.
Le FTDES a appelé à la mise en place “d’un système d’accueil et d’orientation humanitaire à la frontière algéro-tunisienne pour assurer la fourniture de services humanitaires de base” sur ces “routes migratoires meurtrières”.
Entre janvier et avril, le nombre d’entrées irrégulières de migrants dans l’Union européenne par la Méditerranée centrale a augmenté de près de 300% par rapport à la même période de 2022, atteignant 42 200, selon l’agence européenne Frontex.
Depuis la Tunisie, dont certaines côtes ne se trouvent qu’à 150 km de l’Italie, Frontex a observé “une croissance de 1100% par rapport à l’année dernière” sur la même période.