Croissance : le Maroc surpasse l'Algérie et la Tunisie – Marocains du monde
Après « une douloureuse récession du secteur agricole victime d’une sécheresse historique », le Maroc devrait avoir une croissance économique de 3,2 % cette année, contre +1,3 % l’année dernière, et légèrement au-dessus de la moyenne (3 %) de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
Avec une croissance prévisionnelle de 3,2 % cette année, le Maroc fera mieux que la Tunisie ou l’Algérie, indique la direction des études économiques du groupe français Crédit Agricole, « premier financeur de l’économie européenne », annonçant une croissance moyenne de 3 % dans la région MENA et une poursuite de l’inflation des prix des matières premières et des produits de consommation importés. En 2022, la croissance moyenne était de 5,4 %, en raison de la hausse considérable des PIB des pays producteurs de pétrole qui cédaient le prix du baril à plus de 100 dollars, et de la forte hausse des ventes par rapport à 2021.
Cette année, la croissance des pays non producteurs de pétrole devrait « s’orienter en ralentissement pour la Tunisie, rester relativement stable pour l’Égypte et la Jordanie et serait en hausse assez vigoureuse au Maroc », souligne l’étude, notant que dans la région MENA, le royaume fera mieux que la Tunisie (pays importateur de pétrole) dont le PIB devrait décélérer de 2,5 % à 2 % ou l’Algérie (pays producteur) dont la croissance du PIB devrait passer de 3,5 % à 2,9 %.
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La reprise du secteur agricole, la crise énergétique en Espagne, en France et en Italie, les trois partenaires européens du royaume, et les évolutions du prix des importations constituent, selon Crédit Agricole, les trois facteurs qui détermineront le redressement du PIB du Maroc en 2023, après s’être établi à 134 milliards de dollars en 2022. Concernant la consommation des ménages et l’investissement, le taux devrait progresser en moyenne de 3,3 % et 3,8 % en 2023 pour l’ensemble de la région.
La croissance du PIB des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), producteurs de pétrole, devrait quant à elle chuter de 7,5 % en moyenne en 2022 à moins de 3 % cette année, soit un ralentissement de 8,7 % à 3,2 % en Arabie saoudite, de 7,0 % à 3,8 % aux Émirats arabes unis et de 4,4 % à 2,7 % au Qatar. Une tendance à la baisse qui devrait également constater dans d’autres pays producteurs à l’exception de la Libye qui devrait faire un rebond de +17,0 % après la récession de 2022 (-13 %).
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