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Coût de la vie étudiante à La Rochelle : un budget supplémentaire … – Sud Ouest

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Ils viennent de la Chine, du Maroc, du Sénégal ou encore de la Côte d’Ivoire. Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux à fouler les pavés des établissements français. À La Rochelle, sur les quelque 8 600 inscrits à l’université, ce ne sont pas moins de 1 000 étudiants internationaux…
Ils viennent de la Chine, du Maroc, du Sénégal ou encore de la Côte d’Ivoire. Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux à fouler les pavés des établissements français. À La Rochelle, sur les quelque 8 600 inscrits à l’université, ce ne sont pas moins de 1 000 étudiants internationaux annuellement, entre primo-arrivants, en programme d’échange ou en double diplomation.
Mais étudier en France n’est pas toujours chose facile. Loin du volet pédagogique, s’impose une problématique plus triviale : les coûts. « Il faut prévoir un bon budget », sourit Hamza, 24 ans, arrivé à La Rochelle en 2021 pour des études en informatique. « Avec mes parents, on a dû faire des économies. Déjà, avant de venir, il y a les frais de Visa, le TCF [Test de connaissances du français, NDLR], Campus France, et les 615 euros mensuels de ressources qu’il faut avoir en intégralité pour l’année. Sans compter les dépenses sur place », se souvient le Marocain.
À une liste déjà longue, est venue s’ajouter en 2019 une nouvelle dépense : les droits d’inscription différenciés. Ces derniers sont passés, pour les étudiants non européens, de 170 euros en premier cycle et 243 en deuxième, à, respectivement, 2 770 et 3 770 euros. Soit dix fois le montant initial demandé.
Si certains établissements publics ont fait le choix d’en exonérer leurs inscrits, La Rochelle fait partie de ceux qui l’appliquent, depuis 2022. « Les recettes sont utilisées pour l’aspect social de la vie étudiante. Cela a par exemple permis d’embaucher une troisième assistante sociale et un psychologue. De plus, une aide a été mise en place permettant un remboursement parfois intégral des frais, sur étude de la situation du demandeur », précise néanmoins Pascal Genot, directeur des études à l’université.
Encore faut-il disposer de la somme. Mamadou, 21 ans, qui arrive cette année de Guinée Conakry pour des études en génie civil, accuse le coup. « Les frais sont très difficiles à supporter. C’est compliqué de trouver tout ce montant, mais on n’a pas le choix. »
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