Au Maroc, Abdelwahab Rafiki, du salafisme à l'islam éclairé – Jeune … – Jeune Afrique
Abdelwahab Rafiki. © Yassine Toumi
Son nouveau bureau de conseiller au cabinet du ministre de la Justice est situé juste à côté de celui du procureur qui l’a longuement auditionné en 2003, dans la foulée des attentats du 16 mai à Casablanca.
À l’époque, Abdelwahab Rafiki était encore « Abou Hafs ». Un cheikh considéré par les autorités comme l’un des idéologues de la pensée salafiste au Maroc, ayant participé à la radicalisation des jeunes auteurs de cette attaque. Il avait alors écopé de trente ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier d’une grâce royale en 2012.
Mais tout ça, c’est du passé : « Maintenant, on se salue très cordialement avec le procureur Bensami, c’est quelqu’un de très gentil, même à l’époque où j’ai été présenté devant lui », déclare dans un rire communicatif Abdelwahab Rafiki.
Découvrez le dernier numéro de Jeune Afrique.
Déjà abonné(e) ? Lire votre magazine
Fintech, e-commerce, healthtech… Dans quels secteurs les start-up africaines les plus prometteuses se distinguent-elles ?
Analyse, débats, expertises… Pour comprendre l'Afrique de demain et d'aujourd'hui
Retrouvez Jeune Afrique sur les réseaux !
© Jeune Afrique 2023, tous droits réservés
Téléchargez gratuitement Jeune Afrique, l'appli 100% Afrique accessible 24h/24h et 7 jours sur 7.