Archives | Il y a 15 ans décédait Yves Saint-Laurent, le couturier … – Radio-Canada.ca
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Le couturier Yves Saint-Laurent est décédé le 1er juin 2008.
Photo : Radio-Canada
Il y a 15 ans, le 1er juin 2008, le couturier français Yves Saint-Laurent décédait à 70 ans des suites du cancer du cerveau. Créateur de génie, Yves Saint-Laurent a révolutionné la mode féminine en donnant notamment ses lettres de noblesse au pantalon dans les années 1960.
Yves Saint-Laurent naît le 1er août 1936 à Oran, dans l’Algérie française.
Après des études en dessin, le jeune prodige de 18 ans est engagé par Christian Dior, à qui il succède trois ans plus tard.
En 1962, Yves Saint-Laurent fonde sa propre maison de couture qui propulsera la mode féminine à un niveau supérieur.
« Révolutionnaire, Yves Saint-Laurent sera le premier à habiller les femmes de tailleur-pantalon, reflet d’une époque d’affirmation de la femme dans le milieu du travail. »
Le couturier crée le premier tuxedo pour femme en 1966.
« Personne à part Yves Saint-Laurent ne peut tailler un tuxedo d’homme et le faire porter aussi bien par une femme. »
En 1993, la maison Yves Saint-Laurent est vendue au consortium français Sanofi. Yves Saint-Laurent sera racheté par Gucci cinq ans plus tard pour les parfums et les accessoires. Le volet haute couture demeurera sous la maison Yves Saint-Laurent dirigée par Pierre Bergé, compagnon de vie du couturier. La tradition d’élégance classique demeure la marque de commerce.
La journaliste Christine Fournier présente la collection 1993 Yves Saint-Laurent à la chronique Mode et collection de l’émission SRC Bonjour le 9 septembre 1993.
Chronique Mode Collections avec l’animatrice Marie-Claude Lavallée et la journaliste Christine Fournier. Présentation de la collection Yves Saint-Laurent. Extraits d’entrevue avec les mannequins Helena Christensen et Yasmeen Ghauri.
Cette année-là, Yves Saint-Laurent ouvre son défilé sur la musique du compositeur Tchaïkovski afin de rendre hommage au danseur Rudolf Noureev, un ami du designer de mode décédé l’année précédente.
La collection 1993 est marquée par de larges ceintures portées hautes et des robes de mousseline colorées. Christine Fournier recueille les commentaires de quelques mannequins ravies en coulisse.
« C’est toujours comme ça, les couleurs, les détails. Yves Saint-Laurent, c’est la quintessence de la haute couture. Il est surtout reconnu pour les couleurs et cette fois-ci elles sont magnifiques. »
« J’aime sa vision de la femme des années 1990, sophistiquée et forte. […] Quand vous portez cette robe, vous avez l’impression de faire partie d’une véritable œuvre d’art. »
En 2002, âgé de 65 ans, Yves Saint-Laurent ferme sa maison de haute couture. Il tire sa révérence en invoquant des problèmes de santé, de dépression et de dépendance.
Reportage du journaliste Guy Gendron sur le couturier Yves Saint-Laurent qui annonce sa retraite. Le bulletin de nouvelles est animé par Josée Thibeault.
Grand timide, le créateur donne le 7 janvier 2002 la première conférence de presse de sa vie. Le journaliste Guy Gendron est à Paris et relate l’événement. Il brosse un portrait du créateur et de sa carrière.
Touche-à-tout, Yves Saint-Laurent a également réalisé costumes et décors pour le théâtre et le cinéma.
En 1998, lors du mondial de soccer en France, est présenté le plus grand défilé de mode au monde qui met en scène l’étendue des œuvres de Saint-Laurent.
En quarante ans de carrière, le créateur s’est inspiré de tous les pays du monde avec une affection particulière pour le continent africain où il est né.
Il a d’ailleurs trouvé refuge avec Pierre Bergé à Marrakech, au Maroc, où un musée lui est aujourd’hui dédié. Yves Saint Laurent puisait dans ce lieu coloré l’inspiration pour ses collections.
« Ses créations, ce sont des œuvres d’art avec les spécificités de la haute couture qui sont celles des tissus, de la broderie, de la coupe. De tous les éléments qui font qu’une robe est une sculpture en mouvement qui prend forme sur le corps d’une femme. »
Le 27 mai 2008, le journaliste Claude Deschênes se trouve au milieu de quelques-unes des créations du grand couturier au Musée des beaux-arts de Montréal. Il s’entretient avec la commissaire à l’exposition Yves Saint-Laurent, Florence Müller.
Le Musée des beaux-arts de Montréal célèbre le grand dessinateur de mode français Yves Saint-Laurent. Claude Deschênes rencontre la commissaire générale de l’exposition Florence Müller. Le bulletin de nouvelles est animé par Pascale Nadeau.
La commissaire mentionne qu’Yves Saint-Laurent aurait pu être peintre. L’artiste vouait d’ailleurs une grande passion aux maîtres de l’art contemporain, et certaines de ses robes étaient inspirées de tableaux de Matisse, de Picasso et de Mondrian.
L’exposition, que le journaliste qualifie de fantastique, est une collaboration entre le Musée de San Francisco, le Musée des beaux-arts de Montréal et la fondation Bergé.
Malheureuse ironie du sort, alors que le musée montréalais célèbre le génie créateur de cet artiste d’avant-garde, ce dernier s’éteint à Paris le 1er juin 2002.
« J’ai mené le combat de l’élégance et de la beauté. »
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