Amal Clooney fait tourner les têtes à Venise – Arabnews fr
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DUBAÏ: Amal Clooney, avocate libano-britannique spécialisée dans la défense des droits de l’homme, et son mari George Clooney, acteur américain, ont séduit leurs fans à Venise cette semaine.
Le couple s’est rendu dans la ville pour assister à la 14e édition des DVF Awards, au cours de laquelle Amal a reçu le DVF Leadership Award.
Cet événement, fondé par la créatrice Diane von Furstenberg, récompense les femmes qui se consacrent à la transformation de la vie d’autres femmes.
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Amal arborait une robe en dentelle de couleur chair avec une surjupe en tulle signée Christian Dior. Cette robe est issue de la collection Automne 2000 de John Galliano pour Dior.
Amal, qui a opté pour un maquillage doux et bronzé, portait une paire de sandales dorées à lanières, une pochette assortie et des boucles d’oreilles en perles. George, qui a deux enfants avec Amal, portait un costume noir et une chemise bleu marine lors de la cérémonie de remise des prix à sa femme.
«Amal a représenté des prisonniers politiques de premier plan et des survivants d’atrocités de masse, comme les femmes et les filles yazidies réduites en esclavage par Daech, les civils attaqués par les milices soudanaises et par les forces gouvernementales au Darfour, et les femmes activistes emprisonnées dans le monde entier. Son bilan en matière de libération de journalistes injustement détenus dans le monde est incomparable», indique un communiqué de presse des DVF Awards.
Amal a reçu le prix aux côtés de la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, de la comédienne et auteure, Lilly Singh, de la codeuse et experte en IA, Dr Joy Buolamwini, et de la militante pour l’environnement et les droits humains, Helena Gualinga.
La cérémonie, qui s’est déroulée dans la Sala degli Arazzi de la Fondation Giorgio Cini, a été organisée dans le cadre de la 80e Mostra de Venise, où les créateurs arabes ont envahi le tapis rouge de l’événement.
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L’actrice franco-ukrainienne Olga Kurylenko est apparue dans une robe d’été rose du célèbre créateur libanais Elie Saab. La productrice de films Melita Toscan du Plantier, connue pour In the Fade et Masaan, a également choisi une robe signée Elie Saab. Une robe de couleur chair, avec des motifs jaunes et verts.
Parmi les autres stylistes arabes dont les créations ont été aperçues sur le tapis rouge figure le célèbre couturier libanais Zouhair Murad. Lors de la cérémonie d’ouverture, le mannequin italien Paola Turani portait une robe dos nu moulante de couleur blanche, ornée de détails complexes, de la collection Resort 2024 de Mourad.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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CASABLANCA: La pop culture marocaine, le vintage et le monde du sport automobile s’étaient donné rendez-vous à l’occasion d’une exposition inédite. Pendant plus d’un mois, en effet, les amoureux d’art ont été nombreux à découvrir les œuvres de Mohammed Amine el-Bellaoui, alias «Rebel Spirit», à la galerie 21 de Casablanca. Le plasticien y a présenté des tableaux dans lesquels se reflète sa passion pour l’univers rétro.
«J’ai toujours aimé collectionner des objets vintage. Un jour, sur un marché aux puces, je suis tombé sur une affiche du Grand Prix automobile du Maroc. Après plusieurs recherches, je me suis rendu compte que, entre 1957 et 1958, Casablanca abritait le circuit d’Aïn Diab, mais qu’aucun pilote marocain ne participait à la course. J’ai donc décidé d’imaginer une course dédiée aux voitures mythiques, celles qui ont marqué l’histoire, avec des participants qui représentent les différentes régions du Maroc.»
Cette course imaginée par Rebel Spirit est immortalisée grâce à une dizaine de tableaux agrémentés de couleurs vives et de références au folklore marocain. Elle a donné naissance à l’exposition intitulée «Autour du Grand Prix automobile du Maroc».
«Je suis un grand admirateur du graphisme des années 1960 à 1980. J’ai toujours été impressionné par la typographie et le choix des couleurs de ces époques. Parmi mes plus grandes sources d’inspiration, il y a les affiches de publicité, d’anciens films, les couvertures d’albums de musique et, surtout, les albums photos de famille et d’amis», raconte l’artiste à Arab News en français.
Artiste à l’esprit rebelle
Déjà enfant, Mohammed Amine passait «plus de temps à dessiner qu’à suivre les cours». Ce natif de Casablanca s’est d’ailleurs pleinement consacré à sa passion et il a bénéficié d’un environnement «idéal» pour réaliser ses rêves.
«J’ai grandi dans le quartier Salmia, dans la périphérie de Casablanca. C’est là-bas que j’ai joué au foot, que j’ai dessiné. J’y ai tout appris! J’ai toujours mon atelier ici, dans l’appartement de mes parents. C’est un endroit qui me rappelle qui je suis vraiment.»
«J’ai grandi dans le quartier Salmia, dans la périphérie de Casablanca. C’est là-bas que j’ai joué au foot, que j’ai dessiné. J’y ai tout appris! J’ai toujours mon atelier ici, dans l’appartement de mes parents. C’est un endroit qui me rappelle qui je suis vraiment.»
C’est au lycée que le jeune homme commence à utiliser le pseudonyme «Rebel Spirit». Un nom qui, selon lui, définissait parfaitement son style et sa personnalité.
«Ce nom vient d’une phrase extraite de la chanson Saharagga de Gnawa Diffusion. J’étais un grand fan de ce groupe à l’école. À l’époque, on devait choisir une signature, et je me suis dit que ça me représentait bien.»
D’ailleurs, c’est en plein air que Rebel Spirit réalise ses premières œuvres. Il se lance en effet rapidement dans le graffiti sauvage lors de virées nocturnes, laissant son empreinte sur de nombreux murs casablancais.
«Aujourd’hui, je continue de pratiquer le graffiti. C’est comme un sport extrême! On est à chaque fois à la recherche de l’adrénaline. C’était mon premier support d’expression, ce n’est pas simplement de la peinture sur un mur, c’est une véritable échappatoire», confie l’artiste.
Casablanca en bande dessinée
Si le plasticien s’exprime à travers le graffiti et la toile, c’est sur un autre support qu’il s’est fait connaître du public. En effet, sa première BD, Le Guide casablancais, a connu un vif succès au Maroc.
«C’était, à l’origine, mon projet de fin d’études, lorsque j’étudiais aux Beaux-Arts. J’ai opté pour la bande dessinée parce que, à l’époque, je recevais beaucoup de personnes qui faisaient du couchsurfing [forme d’hébergement non marchand, NDLR] et je leur faisais visiter Casablanca. À chaque fois, je devais leur expliquer certains phénomènes qui ne se produisent qu’à Casablanca, comme les signes que font les gens avant de prendre un grand taxi ou encore l’ambiance exceptionnelle qui règne lors d’un classico entre le Raja et le Wydad. J’ai voulu le raconter.»
Après l’obtention de son diplôme, Rebel Spirit décide de se concentrer sur le perfectionnement de sa bande dessinée. À force de travail, il parvient à sortir les tomes 1 et 2 du Guide casablancais, qui a pour protagoniste un certain El-Madani. «Ce personnage, c’est un peu moi qui m’exprime quand je n’arrive pas à dire quelque chose. C’est un héros sans gloire, qui n’a pas de pouvoir. Il est inspiré de plusieurs personnes qui ont marqué ma vie.»
Les fans d’El-Madani pourront s’en donner à cœur joie: un troisième tome du Guide casablancais est en cours de préparation et pourrait bien voir le jour en 2024. Par ailleurs, Mohammed Amine el-Bellaoui espère trouver les financements nécessaires pour adapter son projet au cinéma, ce qui permettrait à son héros de briller sur grand écran.
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RIYAD: Le célèbre réalisateur et producteur américain Michael Bay, connu pour la franchise «Transformers», est optimiste quant à l’avenir des industries du film et du jeu en Arabie saoudite.
Dans une interview accordée à Arab News lors du Next World Forum de Riyad, le plus grand rassemblement mondial d’experts et d’influenceurs dans le domaine de l’esport et du jeu vidéo, Bay a indiqué qu’il envisageait également de tourner un film à AlUla, et que des «discussions» à ce sujet étaient en cours.
Connu pour ses productions stylisées, à fort concept et ses succès au box-office, il a apparemment contribué à jeter les bases de l’industrie cinématographique saoudienne. Bay a souligné que c’est le prince héritier, Mohammed ben Salmane, lors d’une visite à Hollywood il y a quelques années, qui lui avait demandé : «Comment puis-je attirer des tournages de films dans mon pays ?»
C’était avant que l’Arabie saoudite n’ouvre des salles de cinéma en 2018.
Bay a signalé : «J’ai tourné dans le monde entier. J’ai beaucoup tourné au Moyen-Orient et l’une des choses à faire pour obtenir un grand film comme le mien, d’une valeur de quelques centaines de millions de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro), c’est de disposer d’une infrastructure adaptée. J’aime aller dans des endroits où je n’ai jamais tourné auparavant.»
«J’ai dit au prince héritier de porter son abattement fiscal à 40%, le plus élevé au monde, parce qu’il faut attirer les gens. Ironiquement, j’avais fait des repérages dans le désert d’Al-Ula probablement dix ans plus tôt, car nous faisons des repérages par satellite. C’est un désert qui n’a pas été touché. J’ai tourné au Wadi Rum, en Jordanie, qui est relié à AlUla.»
En fait, l’industrie cinématographique continue de prospérer en Arabie saoudite et son programme d’incitation offre aux productions locales et internationales des réductions pouvant aller jusqu’à 40%.
Bay a reçu le Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations (Lifetime Achievement Award) lors de la cérémonie phare des Joy Awards en Arabie saoudite en 2022. Lors de sa première visite dans le Royaume, il a été emmené dans tout le pays et présenté à diverses communautés d’artistes.
«J’ai été fasciné par le nombre de jeunes qui vivent ici. Et ce qui me fascine vraiment, c’est la rapidité avec laquelle cet endroit se développe. Le monde extérieur ne le sait pas. Ils ne le savent pas du tout jusqu’à ce que vous soyez ici», a-t-il précisé.
«J’ai passé environ une semaine ici. Ils m’ont fait visiter ces magnifiques nouvelles installations cinématographiques, les scènes de tournage… et le site de Neom, qui est une réalisation humaine extraordinaire», a-t-il ajouté.
Jeunesse à l’honneur
Michael Bay a participé cette semaine à une table ronde du Next World Forum aux côtés de l’homme d’affaires et personnalité publique Gary Vaynerchuk et du footballeur professionnel Gareth Bale, intitulée «High Score: When Celebrities Enter the Gaming Industry» («Score élevé : Quand les célébrités entrent dans l’industrie du jeu»).
«J’ai été invité à revenir sur ce forum parce que j’ai écrit un jeu vidéo il y a environ dix-sept ans, et nous sommes sur le point de le vendre. Nous avons fait nos tests pour le réaliser. De nombreux grands joueurs étaient intéressés par son achat. Mais je me suis retenu de le vendre parce que je savais qu’il y avait de grands joueurs ici et je sais qu’ils veulent investir dans tous les types d’art, d’architecture et de technologie. C’est pourquoi je suis ravi d’être de retour ici», a-t-il déclaré à Arab News.
Bay a indiqué qu’il n’avait pas toujours eu les meilleures relations avec l’industrie du jeu vidéo. Il a affirmé qu’au début de sa carrière, une scène d’attaque dans Pearl Harbor, un film qu’il a réalisé, a été «copiée» par des développeurs de jeux vidéo sans lui en attribuer le mérite.
Pour récupérer les dix-huit mois que son équipe a consacrés à la création du film, Bay a décidé de concevoir son propre jeu. Quinze ans plus tard, «c’est maintenant une idée de film et un jeu». Selon lui, la clé pour créer un divertissement vidéo unique est d’avoir un réalisateur intéressé et passionné à la fois par le cinéma et le jeu.
Bay a mentionné que l’industrie cinématographique saoudienne était avantagée par le fait que 75% de la population du pays est âgée de moins de 35 ans.
«J’ai une division à plus petit budget où nous aidons les jeunes réalisateurs… où nous soutenons les jeunes réalisateurs. Et vous devriez vous aussi faire appel à de jeunes talents, que ce soit pour des films d’action, des films d’horreur ou autres. Vous verrez votre activité se développer.»
«C’est exactement ce que la Chine a fait. Leur industrie cinématographique n’était pas très importante. Nous avons commencé à tourner là-bas et ils ont maintenant créé leur propre industrie en Chine.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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DUBAÏ: Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah, a présenté ses vœux à sa mère, la reine Rania, à l’occasion de son 53e anniversaire, en publiant une photo d’eux deux et de son épouse, la princesse Rajwa al-Hussein, sur Instagram. «Que Dieu te bénisse et te protège toujours, chère maman. Je te souhaite un joyeux anniversaire», écrit-il en légende.
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La reine Rania a eu une année bien remplie. En mars, sa fille, la princesse Iman bent Abdallah II, a épousé Jamil Alexander Thermiotis, directeur associé d’un fonds de capital-risque basé à New York.
Lors d’un événement très médiatisé, son fils aîné, le prince héritier Hussein, s’est marié en juin avec la princesse Rajwa, architecte d’origine saoudienne.
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La reine Rania a également célébré cette année son trentième anniversaire de mariage avec le roi Abdallah II.
Par ailleurs, le prince héritier Hussein et la princesse Rajwa ont été aperçus au début du mois en train d’assister à la 11e édition de la Coupe internationale de basket-ball du roi Abdallah II.
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Les jeunes mariés ont soutenu l’équipe de leur pays, qui a remporté son match contre le Mexique.
Le prince et la princesse, qui se sont mariés le 1er juin, portaient des tee-shirts noirs assortis, sur lesquels étaient imprimées les couleurs du drapeau jordanien.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com