Uncategorized

Agriculture du Maroc: la 15e édition du Siam bat tous les records – Arabnews fr

https://arab.news/zq9p8
CASABLANCA: La 15e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam) vient de se clôturer. L’événement, qui avait débuté le 2 mai à Meknès après trois ans d’arrêt en raison de la crise sanitaire, a terminé sur une bonne note dimanche dernier. Ce rendez-vous devenu incontournable de l’agriculture mondiale a connu un franc succès, battant plusieurs records.
«Nous avons dépassé lors de cette édition tous les chiffres et tous les objectifs que nous nous étions assignés. Nous avons accueilli plus de 923 000 visiteurs lors de cette édition, un chiffre qui a de quoi rassurer au sujet de l’intérêt que portent les Marocains à ce salon», confie Jaouad Chami, commissaire de cette manifestation, à la presse lors de la clôture de l’événement. Ce dernier avait pour thème «Génération Green: pour une souveraineté alimentaire durable» et son invité d’honneur était le Royaume-Uni.
Soixante-dix nations
Autre chiffre significatif de l’importance de ce salon au niveau mondial: le nombre de pays représentés. Soixante-dix nations ont participé à cette grand-messe de l’agriculture, soit près d’un tiers des pays du monde – un record pour le Siam, qui avait accueilli soixante pays en 2019.
L’édition de cette année se déployait sur une superficie de 18 hectares, soit 10% de plus que lors de l’édition 2019, où près de mille quatre cents exposants, dont cinq cents coopératives, avaient présenté leurs produits et services. Près de deux mille éleveurs ont exposé les plus belles races et espèces du Maroc au pôle élevage et plus de quarante start-up spécialisées dans les nouvelles technologies ont dévoilé leurs solutions innovantes pour une agriculture durable et compétitive.
Organisée sous le haut patronage du roi Mohammed VI, la 15e édition du Siam a été mise en place autour de dix de pôles (régions, institutionnels et sponsors, international, produits du terroir, machinisme, produits, agrofourniture, élevage, provendiers, nature et vie).
En outre, huit cents experts ont animé divers débats et conférences organisés en marge du salon et près de sept cents journalistes du monde entier ont assuré la couverture de l’événement.
L’un des moments forts de cette 15e édition était sans conteste la signature de 19 contrats-programmes de nouvelle génération entre l’État et la profession destinés au développement et à la modernisation des filières de production agricole, pour un montant total sur dix ans de 110,7 milliards de dirhams marocains (MAD), soit 10 milliards d’euros, avec un apport de l’État à hauteur de quelque 42,5 milliards de MAD, soit 3,85 milliards d’euros, dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA). Cette édition a également été marquée par la tenue de la 3e réunion ministérielle de l’initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine (AAA) aux changements climatiques, qui avait pour thématique «La transformation de l’agriculture africaine pour s’adapter au changement climatique».
Village start-up
Organisée sous le haut patronage du roi Mohammed VI, la 15e édition du Siam a été mise en place autour de dix de pôles (régions, institutionnels et sponsors, international, produits du terroir, machinisme, produits, agrofourniture, élevage, provendiers, nature et vie), auxquels vient s’ajouter le nouveau pavillon Village start-up, mis en place à l’initiative du commissariat général du salon. «Ces start-up ont véritablement montré que la technologie doit évoluer avec les techniques agricoles, une réalité confirmée également lors des 41 conférences du salon, qui ont abordé des sujets importants tels que la souveraineté alimentaire», souligne le commissaire général du salon, Jaouad Chami.
Rappelons que l’agriculture revêt une importance socio-économique majeure au Maroc. Le secteur génère près de 14% du PIB et il est considéré comme le premier pourvoyeur d’emplois du pays avec une part de 40%.
 
https://arab.news/gu3mz
MADRID: Production en berne et risque de pénurie: en Espagne, premier producteur mondial d’huile d’olive, la sécheresse et les températures anormalement élevées font craindre une “catastrophe” pour le secteur, déjà ébranlé par une année 2022 très difficile.
Quelques gouttes d’eau seulement en près de quatre mois. “Il n’a quasiment pas plu depuis janvier: les sols sont secs”, lâche Cristobal Cano, secrétaire général de l’Union des petits agriculteurs (UPA) d’Andalousie (sud), centre névralgique de l’olive espagnole.
Propriétaire de 10 hectares d’oliviers à Alcalá la Real, dans le sud du pays, ce quadragénaire n’avait jamais vu de situation aussi inquiétante en vingt ans de carrière. “Si ça ne change pas radicalement dans les prochaines semaines, ça va être la catastrophe”, avertit-il.
Selon l’Agence météorologique Aemet, le cumul de précipitations depuis le 1er octobre est inférieur de 25% à la normale sur le territoire espagnol, et de 50% dans une grande partie de l’Andalousie, où les réservoirs d’eau ne sont plus qu’à 25% de leur capacité.
Ce manque criant de précipitations a été aggravé fin avril par une vague de chaleur exceptionnellement précoce. Un record absolu pour un mois d’avril en Espagne continentale a été atteint à Cordoue, en Andalousie, avec 38,8°C. Une température digne du mois d’août.
“Cela a coïncidé avec la floraison” des oliviers, rappelle Rafael Pico, directeur de l’association de producteurs et exportateurs Asoliva, qui craint de voir les fleurs sécher sur pied. Or “sans fleurs, il n’y a pas d’olives, et sans olives, il n’y a pas d’huile”, soupire-t-il.
«Au bord du gouffre»
Pour l’Espagne, qui fournit en temps normal 50% de l’huile d’olive mondiale, avec près de trois milliards d’euros d’exportations par an, la situation est d’autant plus préoccupante que la filière sort d’une campagne 2022-2023 calamiteuse.
En raison du manque d’eau et des températures extrêmes, la production espagnole d’huile d’olive a plafonné à 660 000 tonnes contre 1,48 million de tonnes en 2021-2022, soit une chute de 55% selon le ministère de l’Agriculture.
Et le scénario est bien parti pour se répéter cette année. “Au vu des prévisions météo, c’est quasi une évidence: on part sur une nouvelle année noire”, se désole Rafael Sanchez de Puerta, directeur général de Dcoop, première coopérative oléicole d’Espagne.
De quoi mettre en péril de nombreuses exploitations. “Une mauvaise année, on peut s’en remettre, cela fait partie des aléas de l’agriculture. Mais deux années consécutives, ça va être un désastre. Beaucoup sont déjà au bord du gouffre”, assure le chef d’entreprise.
Achat des machines, salaires, remboursement des prêts… Pour maintenir leur activité, “les agriculteurs ont besoin de liquidités”, insiste Rafael Pico, pour qui “l’ensemble de la filière va souffrir”: “en Espagne, l’huile d’olive fait vivre beaucoup de personnes”.
Envolée des prix 
Pour les consommateurs, les perspectives s’annoncent également sombres. “Le prix mondial de l’huile d’olive dépend en grande partie de ce qui se passe en Espagne”, rappelle Rafael Pico, qui anticipe des tensions sur le marché.
Ces derniers mois, le prix de l’huile a de fait déjà bondi. “Mi-avril, l’huile d’olive se vendait à 5 800 euros la tonne, alors qu’elle était à 5 300 euros en janvier 2023” et “3 500 euros en janvier 2022”, observe Fanny de Gasquet, de la société de courtage Baillon Intercor.
Une tendance qui risque de se poursuivre. En Andalousie, les jeunes oliviers n’ont “pas de racines suffisamment développées pour aller puiser de l’eau” en profondeur: “on va avoir des pertes”, avec des effets sur la production durant “deux ou trois ans”, prédit-elle.
Dans ce contexte, le gouvernement espagnol a abaissé fin 2022 de 10% à 5% la TVA sur l’huile d’olive, dans le cadre d’un plan anti-inflation. Pour soutenir les agriculteurs affectés par la sécheresse, il a par ailleurs réduit de 25% l’impôt sur le revenu pour le secteur.
Des mesures jugées insuffisantes face à la crise qui se profile. “Baisser les impôts sur le revenu de personnes qui ne vont quasiment pas en avoir, ça ne sert pas à grand chose”, juge Rafael Sanchez de Puerta, qui appelle à un plan plus large face à “une sécheresse partie pour durer”.
https://arab.news/rw3ye
WASHINGTON: Les fonds rassemblés pour une initiative visant à développer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et du climat ont atteint 13 milliards de dollars, ont annoncé lundi les Etats-Unis et les Émirats arabes unis.
La mission pour l’innovation agricole pour le climat (AIM for Climate) avait été lancée en 2021 par ces deux pays. La somme collectée dépasse ainsi les 10 milliards visés d’ici la COP28, qui se tiendra fin novembre à Dubaï.
“Le changement climatique continue à avoir des conséquences sur des pratiques agricoles anciennes, dans tous les pays, et un engagement mondial est nécessaire pour faire face à ces défis”, a déclaré dans un communiqué Tom Vilsack, le ministre américain de l’Agriculture.
Il a assisté lundi avec la ministre émiratie du Changement climatique et de l’Environnement, Mariam Almheiri, à un sommet sur cette initiative, à Washington.
La ministre émiratie s’est félicitée du fait que, sur les 13 milliards, “10 milliards viennent de gouvernements, et trois milliards du secteur privé”.
Entre un quart et un tiers des émissions de gaz à effet de serre sont générées par le système alimentaire — de la déforestation pour faire de la place aux cultures aux émissions de méthane du bétail, en passant par l’énergie associée à la chaîne d’approvisionnement et celle utilisée par les consommateurs pour stocker et préparer la nourriture.
Dans le même temps, le changement climatique menace la sécurité alimentaire, avec des désastres météorologiques plus fréquents, comme les vagues de chaleur ou sécheresse.
Les projets actuels incluent le développement d’engrais dont la production nécessite moins de combustibles fossiles, ou encore un retour à une “agriculture régénératrice”, capable de restaurer les sols et focalisée sur la biodiversité.
Des outils s’appuyant sur l’intelligence artificielle sont également développés.
“Les agriculteurs noirs, amérindiens, à faibles revenus, doivent aussi avoir accès à ces innovations”, a déclaré l’ancien vice-président Al Gore à l’ouverture du sommet, qui verra également défiler des ministres du Royaume-Uni, d’Australie, d’Europe, du Kenya, du Mexique et du Panama.
https://arab.news/ymd3k
PARIS: Bolloré Logistics, entité regroupant les activités de transport et de logistique du groupe Bolloré, a indiqué lundi avoir accepté la promesse d’achat de l’armateur français CMA CGM sur la base d’une valeur d’entreprise de 5 milliards d’euros.
Les deux entreprises étaient entrées le 18 avril en négociations exclusives, avant que l’armateur ne remette cette promesse d’achat sur 100% des activités de Bolloré Logistics.
“Le Groupe Bolloré a accepté cette promesse en tant qu’offre”, affirme dans un communiqué l’entreprise, qui veut se recentrer sur les médias.
“Les procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel (…) vont être à présent engagées. La décision sur l’exercice de cette promesse interviendra à l’issue de ces procédures”, ajoute le groupe.
Selon Bolloré, “le prix de cession s’établirait à 4,65 milliards d’euros avant calcul de la dette et de la trésorerie à la date de réalisation”.
Cette acquisition, “si celle-ci venait à se réaliser, renforcerait considérablement l’activité logistique du groupe CMA CGM et placerait sa filiale Ceva Logistics parmi les cinq premières entreprises mondiales du secteur du transport et de la logistique”, avec près de 24 milliards de dollars de chiffre d’affaires (22 milliards d’euros), ajoute CMA CGM dans un communiqué distinct.
CMA CGM avait expliqué le 18 avril que ce projet d’acquisition s’intégrait dans la stratégie du groupe reposant sur “le transport maritime et la logistique, et qui vise à offrir et à développer des solutions complètes pour soutenir les chaînes d’approvisionnement de ses clients”.
Longtemps dans le rouge, CMA CGM a profité à plein de la surchauffe du transport maritime créée par la crise de la Covid-19, avec un bénéfice net record de plus de 23 milliards d’euros en 2022, surpassant tous les groupes du CAC 40.
L’entreprise dirigée par Rodolphe Saadé a depuis 2019 multiplié les acquisitions et participations dans des fleurons français et étrangers, de Ceva Logistics à Air France-KLM en passant par Eutelsat.
Bolloré de son côté est engagé dans un recentrage sur les médias, via notamment le géant Vivendi (propriétaire de Canal+, Havas et Editis) désormais majoritaire chez Lagardère.
Ses activités de transport et de logistique représentaient en 2022 un chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’euros, et des implantations dans une centaine de pays avec 13.500 collaborateurs.

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى