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Afghanistan : Soutenues par l’ONU, des jeunes femmes exigent le droit d’étudier dans leur pays – 20 Minutes

Monde Des jeunes Afghanes réclament le droit d’étudier dans leur pays
droit des femmes Depuis leur retour au pouvoir il y a deux ans, les talibans ont bloqué l’accès à l’enseignement secondaire et universitaire à plus d’un million de jeunes femmes afghanes
Selon l’ONU, plus d’un million de jeunes femmes afghanes n’ont pas accès à l’enseignement secondaire et universitaire depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan il y a deux ans. Certaines n’ont pas eu d’autre choix que de quitter leur pays. C’est le cas de Somaya Faruqi, une jeune femme de 21 ans qui a dû s’exiler aux Etats-Unis pour réaliser son rêve d’être ingénieure.
Elle est partie avec neuf compatriotes membres d’une équipe locale de robotique, « The Afghan Dreamers » (« Les rêveuses afghanes »). Après avoir terminé ses études secondaires au Qatar, elle entre en septembre en deuxième année d’ingénierie mécanique à l’Université d’État de Sacramento, en Californie, grâce à une bourse du Qatari Development Fund.
Somaya Faruqi est le visage d’une campagne lancée mardi par le Fonds mondial des Nations unies pour l’Education dans les situations d’urgence et de crise, « Education Cannot Wait » (ECW, « L’éducation ne peut pas attendre »), à l’occasion du second anniversaire de la prise de pouvoir « de facto » des autorités talibanes non reconnues par la communauté internationale. Avec pour devise #AfghanGirlsVoices, c’est un appel mondial au droit à l’éducation de toutes les filles et femmes afghanes.
« Cette campagne est censée recentrer l’attention mondiale sur les filles afghanes et sur les questions d’éducation », a déclaré Somaya Faruqi, déplorant que « l’Afghanistan semble avoir été oublié ». Les restrictions des droits des femmes – exclues de la vie publique et des voies d’accès à l’emploi et à l’éducation – sont l’obstacle majeur à la reconnaissance de Kaboul par la communauté internationale et l’aide qu’elle pourrait apporter.
D’ailleurs, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, dont le pays s’est retiré d’Afghanistan dans le chaos en 2021, a réaffirmé mardi que « le chemin vers des relations plus normales entre les talibans et d’autres pays sera bloqué jusqu’à ce que les droits des femmes et des filles, entre autres, soient respectés ».
#Afghanistan | Deux ans après la chute de Kaboul et la prise de pouvoir par la force par les Talibans en août 2021, la France continue de suivre avec la plus grande préoccupation la poursuite de la dégradation de la situation humanitaire et la multiplication des violations des… pic.twitter.com/UJQWUkDALb
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En juillet, un panel d’experts des Nations unies a estimé que le sort réservé aux Afghanes était le « pire au monde » et que le régime islamiste pouvait être reconnu coupable « d’apartheid et de persécution (fondés) sur le genre ». De son côté, l’envoyé spécial de l’ONU pour l’Education, l’ancien Premier ministre travailliste britannique Gordon Brown, s’est engagé mardi à se « battre contre la violation la plus odieuse et la plus indéfendable dans le monde des droits des filles et des femmes ».
Lors d’un point de presse par liaison vidéo au siège des Nations unies à New York, Gordon Brown a de nouveau réclamé des poursuites pour « crime contre l’humanité » devant la Cour pénale internationale pour « discrimination de genre » en Afghanistan. En septembre 2021, un mois après leur retour au pouvoir dont ils avaient été évincés en 2001, les talibans avaient refermé aux filles les portes de l’enseignement secondaire, avant de faire de même en décembre 2022 à l’université, puis de leur interdire de travailler dans nombre de secteurs.
Depuis son exil californien, Somaya Faruqi réclame aujourd’hui pour les Afghanes « les mêmes opportunités (que les hommes), notamment l’éducation qui est la clé de la liberté ». « Les filles ne peuvent plus sortir dans l’espace public : écoles, salles de sport, parcs et jardins, elles ont juste le droit de rester à la maison » à moins d’être « accompagnées par leurs pères, frères ou maris », relate-t-elle en s’insurgeant d’une situation qui « dépasse l’entendement ».
Pour de nombreuses familles, la seule échappatoire est le mariage « peu importe » que les filles soient « d’accord ou pas ». « Beaucoup de mes camarades de classe ont été contraintes à se marier depuis deux ans », affirme Somaya Faruqi. Conséquence, « un développement important des dépressions » et une « forte augmentation du taux de suicide chez les filles ces deux dernières années », selon Somaya Faruqi.
Présente sur les réseaux sociaux jusqu’au 18 septembre, la campagne ECW espère une prise de conscience de l’opinion publique mondiale et que les voix des femmes afghanes soient entendues par les dirigeants de la planète réunis à l’Assemblée générale des Nations unies à partir du 18-19 septembre.
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