Uncategorized

60% des Français souhaitent un changement de Premier ministre … – Arabnews fr

https://arab.news/jafeg
PARIS: 60% des Français souhaitent qu’Emmanuel Macron change de Premier ministre, selon un sondage BVA-RTL publié vendredi en pleine période d’incertitude sur un éventuel remaniement.
Ce souhait d’un départ d’Elisabeth Borne est “majoritaire”, mais “émane surtout des personnes opposées à Emmanuel Macron et au gouvernement, notamment les sympathisants du Rassemblement national (82%) et les sympathisants de La France insoumise (74%)”, nuance toutefois l’Institut.
Selon ce sondage, la cote de popularité d’Emmanuel Macron “est relativement stable ce mois-ci”(31%; -1 point) par rapport à la précédente enquête BVA.
Après la difficile séquence des retraites, “la remontée observée le mois dernier se confirme donc, le Président pouvant compter sur un socle de soutiens limité mais relativement solide (81% de ses électeurs de premier tour en 2022)”, d’après l’Institut.
La Première ministre Elisabeth Borne voit quant à elle “sa cote de popularité légèrement s’étioler (30%; -2 points)”, “mais elle n’atteint pas son plus bas niveau”.
Enquête réalisée sur internet les 14 et 15 juin auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.
https://arab.news/nrf3c
PARIS: Emmanuel Macron est “extrêmement favorable” à la panthéonisation du résistant d’origine arménienne Missak Manouchian, fusillé par les Allemands sous l’Occupation, et rendra sa décision dimanche, a annoncé vendredi à l’AFP le président du comité qui soutient ce projet, après un entretien avec le chef de l’Etat.
“Il nous a autorisés à dire qu’il était extrêmement favorable à cette initiative et qu’il donnerait sa réponse dimanche”, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18-Juin, a déclaré Jean-Pierre Sakoun, à l’origine de cette initiative.
Une telle décision marquerait la “reconnaissance de la résistance des étrangers, d’un héros qui a manifesté tout au long de sa courte vie l’amour de la France et l’amour des idéaux républicains”, a-t-il ajouté.
Réfugié en France après le génocide arménien, Missak Manouchian a formé le “groupe Manouchian”, un des mouvements armés les plus actifs de la Résistance.
Ce groupe de résistants étrangers proche du Parti communiste français (PCF) était composé d’une soixantaine d’hommes et de femmes des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI).
Durant l’été et l’automne 1943, il réalisa près d’une centaine d’opérations armées et de sabotages en région parisienne, dont l’exécution à Paris du général SS Julius Ritter, responsable du Service du travail obligatoire (STO).
Il fut démantelé en novembre 1943 et 22 de ses membres, dont Missak Manouchian, furent fusillés au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine), le 21 février 1944.
Figure de la résistance 
Les autorités allemandes tentèrent de les discréditer dans l’Affiche rouge, affiche de propagande allemande placardée massivement en France sous l’Occupation, en fustigeant une “armée du crime” aux mains de l’étranger.
Juste avant d’être exécuté, Missak Manouchian écrivit à son épouse Mélinée: “Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement”.
Une entrée au Panthéon de cette figure de la résistance est ardemment soutenue par la gauche française, notamment le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, dont la ville abrite une importante communauté arménienne, et le PCF.
Emmanuel Macron se rendra dans la Clairière des fusillés au Mont-Valérien dimanche, en présence de Robert Bierenbaum, ancien résistant FTP-MOI, qu’il décorera.
Le Mont-Valérien est le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages par l’armée allemande durant la Seconde guerre mondiale. Charles de Gaulle y a inauguré en 1960 le Mémorial de la France combattante.
https://arab.news/5m577
PARIS: L’Assemblée nationale a adopté sans heurts vendredi un texte élargissant les missions de la Société du Grand Paris, rebaptisée Société des grands projets, pour mettre sur les rails la promesse de RER dans au moins dix grandes villes comme Lille ou Bordeaux.
Malgré des inquiétudes des oppositions sur le financement de ces trains, la proposition de loi a été approuvée en première lecture à l’unanimité des 25 députés votants et doit désormais aller au Sénat. La gauche et le RN se sont majoritairement abstenus.
Porté par Jean-Marc Zulesi, député Renaissance des Bouches-du-Rhône, ce texte organise juridiquement le déploiement des “services express régionaux métropolitains” (SERM), l’équivalent des RER en Ile-de-France.
Au moins dix SERM devraient être mis en place dans un délai de dix ans suivant la promulgation. Les villes retenues ne sont pas précisées, mais des projets sont en cours à Lille, Bordeaux ou Grenoble.
L’adoption de la proposition de loi “est une excellente nouvelle pour nos services publics et la décarbonation des transports”, a souligné le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune. Il a promis “une équipe spécifique” au ministère “pour accompagner les collectivités” dès la rentrée.
Le texte prévoit que la Société du Grand Paris (SGP), chargée actuellement de la construction du Grand Paris Express, soit renommée Société des grands projets, avec des missions élargies. Elle pourra intervenir dans les phases préparatoires, s’occuper de nouvelles infrastructures, voire de travaux sur des lignes existantes sur lesquelles aucun train n’a circulé depuis cinq ans.
“En aucun cas, nous ne remettons en cause l’expertise de SNCF Réseau”, a insisté Jean-Marc Zulesi face aux inquiétudes répétées des oppositions.
Une convention entre les deux organismes est prévue. Mais le LFI Thomas Portes a dénoncé une “mise en concurrence” de la SNCF et a déploré “les cinq morts” d’accidents du travail survenus sur les chantiers du Grand Paris Express depuis le début des travaux en 2015.
Billet unique 
Le président Emmanuel Macron a relancé en novembre ce projet déjà ancien de RER métropolitains: des trains régionaux cadencés toutes les demi-heures, voire tous les quarts d’heure aux heures de pointe, pour irriguer les alentours des grandes villes.
Dès décembre, la métropole de Strasbourg lançait le sien avec la promesse de 800 trains supplémentaires par semaine et d'”une fréquence élevée et continue tout au long de la journée”. Avec de nombreux dysfonctionnements jusqu’ici pour les usagers.
Un plan à 100 milliards d’euros pour le ferroviaire, souhaité de longue date par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, a été annoncé en février.
Et, le 6 juin, l’Etat promettait 8,6 milliards d’euros aux régions pour aider à financer leurs infrastructures de transport entre 2023-2027, avec une forte priorité donnée aux transports ferroviaires et collectifs. Dans cette enveloppe, 800 millions d’euros sont fléchés vers les premiers SERM.
Assez peu quand on sait que le projet strasbourgeois a par exemple coûté 700 millions d’euros et nécessitera 600 millions d’investissement supplémentaires dans les cinq prochaines années.
Cette question du financement est l’une des principales préoccupations des députés, alors que la SGP bénéficie de ressources provenant d’une taxe sur les bureaux et d’une taxe spéciale d’équipements.
“La base fiscale de nos régions n’est pas la même que l’Ile-de-France”, a souligné Gérard Leseul (PS). Le “financement reste à clarifier”, a-t-il insisté, proposant sans succès la remise d’un rapport du gouvernement “sur le modèle de financement des projets” et la répartition des efforts entre les acteurs.
Les débats ont aussi porté sur les “zones à faibles émissions mobilité”, qui doivent contribuer à bannir progressivement les véhicules les plus polluants des grandes agglomérations, de plus en plus remises en cause par les oppositions.
Gérard Leseul a proposé, en vain, que les sanctions dans ces zones soient repoussées jusqu’à l’entrée en service d’un SERM dans le territoire.
La proposition de loi est un “nécessaire pas en avant”, mais la “coquille reste encore bien vide” en termes de financements, a renchéri l’écologiste Sébastien Peytavie.
Le député RN Pierre Meurin a de son côté critiqué un texte qui “ignore la France rurale et la France des clochers”.
Des amendements ont été adoptés pour la mise en place d’un billet unique permettant de combiner différents modes de transports publics dans le périmètre d’un même service express régional.
https://arab.news/pwe6w
PARIS: L’accord national interprofessionnel (ANI) négocié entre syndicats et patronat sur la question de la prise en compte en compte de la transition écologique dans les entreprises ne change “rien”, raison pour laquelle la CGT ne l’a pas signé, a expliqué vendredi sa secrétaire générale Sophie Binet.
“L’accord sur les questions environnementales, on ne le signe pas, parce s’il n’y avait pas d’accord ça ne changerait rien, et que pour nous un accord doit apporter du plus. L’environnement, c’est trop important pour se limiter à du +blabla+”, a tancé Mme Binet, invitée de l’Ajis (Association des journalistes de l’information sociale). “Quand on mesure les enjeux environnementaux c’est honteux de faire un accord de ce niveau-là”.
In fine, seules la CFDT et la CFTC l’ont signé, FO et la CFE-CGC s’étant également déclarées insatisfaites des conclusions de l’accord.
Le Medef avait annoncé le 12 avril être parvenu à un ANI avec plusieurs organisations syndicales, parlant d'”une feuille de route précieuse et utile, efficace, opérationnelle pour les partenaires sociaux pour pouvoir envisager et accélérer la transition écologique au sein des entreprises et des branches ainsi que dans les territoires”.
Rencontre avec Plus jamais ça 
Sophie Binet a par ailleurs annoncé que les instances de CGT avaient validé le fait de “construire un plan syndical pour l’environnement”, sur lequel planchera sa commission exécutive dès la semaine prochaine. “L’idée, c’est de dire que dans chaque territoire, profession, entreprise, on traite la question environnementale. Ainsi, on lie de façon étroite les enjeux sociaux et les enjeux environnementaux”.
Elle est enfin revenue sur les liens de la CGT avec Plus jamais ça, le collectif de syndicats, d’associations et d’ONG créé du temps de Philippe Martinez pour aborder de front questions sociales et environnementales, objet de vives critiques à la CGT.
“Nous allons rencontrer les organisations avec qui nous avions travaillé avec Plus jamais ça, pour discuter des suites” puisque “le congrès de la CGT a décidé de mettre fin à Plus jamais ça”, a-t-elle dit.
“C’est une décision qu’évidemment nous allons respecter et mettre en œuvre. Mais le congrès de la CGT a validé le fait qu’on continue à travailler sur les questions environnementales en lien avec les ONG, les autres organisations syndicales. Donc, quand nous allons rencontrer Plus jamais ça, nous allons échanger avec eux sur la façon dont nous pouvons, ou pas, continuer à travailler ensemble”, a affirmé la numéro un de la CGT.

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى