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100.000 entrepreneurs, le pack clé en main du gouvernement – Aujourd'hui Le Maroc

Ana Moukawil est destiné aux entrepreneurs, auto-entrepreneurs, secteur de l’informel et TPME. Les détails.
Rupture: «100.000 entrepreneurs». C’est pour rompre avec des politiques précédentes consacrées à l’entrepreneuriat. Un programme gouvernemental qui a différentes particularités présentées en détail mardi à Rabat.
« Il faut une rupture ! ». Ainsi s’exprime le ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, lors du lancement du programme «100.000 entrepreneurs» en s’exprimant sur une volonté gouvernementale à cet effet. Le tout en établissant un diagnostic de l’entrepreneuriat.
85% des entrepreneurs dans l’informel
Le ministre révèle, dans ce sens, « une enquête récente réalisée avec le ministère de l’économie et des finances ainsi que la BAD (Banque africaine de développement) ». Il en ressort, d’après M. Sekkouri, que « 85% des entrepreneurs déclarent travailler dans l’informel ». Cette étude, qui couvre 7 millions d’entrepreneurs, fait également ressortir que 56% des entrepreneurs n’ont pas fait ce choix. Une option qu’ils ont faite juste pour ne pas avoir trouvé un emploi salarié. Par contre, 44% des entrepreneurs, y compris en TMPE, le sont devenus par conviction. Et ce n’est pas tout ! Le responsable, qui rappelle que 75% des postes d’emploi déclarés à la CNSS sont dans les PME et TPME, s’exprime également sur le niveau scolaire « faible » de différents entrepreneurs. A leur tour, les étudiants, y compris ceux en formation professionnelle, doivent, pour lui, connaître les possibilités qu’offre l’entrepreneuriat.
Sortir de l’informel
Pour M. Sekkouri, qui pense aux soucis des entrepreneurs ayant des charges ainsi que des partenaires de vie à gérer dès le réveil, «100.000 entrepreneurs ce n’est pas une addition à des programmes existants». «Ce sont des entreprises, de nouvelles entreprises et d’autres dans l’informel que nous voulons aider par des mesures pour en sortir», explicite-t-il. A son sens, il s’agit de «construire une première base pour être destinée à une entreprise».
Le tout étant prévu de s’étaler jusqu’à l’horizon 2026. L’intervenant, qui rappelle son expérience d’entrepreneur nostalgique et de salarié, estime qu’il faut devenir entrepreneur « par vocation ». Il s’exprime également sur l’orientation de l’appui de la coopération internationale vers ce programme «Ana Moukawil» (Je suis entrepreneur) au lieu d’infrastructures. Entre autres, il rappelle l’aide d’autres organismes comme l’INDH à des jeunes entrepreneurs.
«Notre programme est populaire», clarifie-t-il en avançant ses avantages comme le paiement d’une petite partie du loyer, ainsi que l’attribution d’un chèque de 100.000 DH. Mieux encore, «100.000 entrepreneurs» intervient, d’après lui, en complément d’autres initiatives entreprises par d’autres organismes. Cela étant, des agences Anapec dans toutes les provinces offriront via des conseillers spéciaux des orientations sur ce programme.
Une capacitation en entrepreneuriat
Egalement de la partie, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, livre une recette. « Etre entrepreneur, c’est être en capacitation et résilient, voire accepter l’échec. Nous n’avons pas encore cela dans un amphithéâtre », estime-t-il en évoquant une approche du gouvernement. Le responsable gouvernemental saisit son passage pour annoncer la revue de toutes les licences dès la rentrée prochaine avec une généralisation de modules sensibles à l’intelligence artificielle. « Désormais, nous mettons en place des hackathons pour l’entrepreneuriat, ainsi que des modules dédiés », avance-t-il. Pour lui, cette discipline, qui exige aussi une expérience de vie, est aussi l’affaire d’autres cycles d’études comme le primaire et le lycée. Le tout en rappelant, outre la création de centres d’entrepreneuriat, des accord avec l’Anapec pour initier les jeunes. De son côté, le président de la CGEM, Chakib Alj, avance des chiffres sur les TPME qui constituent 99,7% de notre tissu d’entreprises en nombre, créent 37,8% de la valeur ajoutée et représentent 73,7% de l’effectif déclaré à la Caisse nationale de sécurité sociale.
«Toutefois, ces TPE souffrent de nombreux maux», estime-t-il en citant une sous-capitalisation accrue, la difficulté d’accès aux financements et aux marchés publics, la concurrence déloyale du secteur informel, une législation du travail rigide et dépassée, la lourdeur des procédures administratives. Par l’occasion, il avance des engagements comme la mise en œuvre du décret d’application relatif à la Charte de l’investissement, dédié aux TPME, l’activation opérationnelle du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, avec une offre de quasi-fonds propres via les banques d’une part, mais également un sous-fonds d’investissement dédié à la TPME, l’accélération des efforts pour la mise en œuvre de solutions de financement alternatives comme le crowdfunding, le travail de fond à conduire pour le développement du capital humain via une véritable transformation du système de la formation continue, l’intégration de l’informel, source de concurrence déloyale pour le tissu entrepreneurial et la refonte de la législation de travail. Pour rappel, le ministre en charge du budget, Fouzi Lekjaa, devait prendre part à cet événement qui se tenait parallèlement à une réunion avec la DG du FMI.

Partenariat.
Des conventions de partenariat pour l’accompagnement des porteurs de projets ont été signées, mardi à Rabat, entre le ministère de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences et des acteurs publics et privés.
Signées dans le cadre de la cérémonie de lancement du programme «Ana Moukawil» pour l’accompagnement de 100.000 entrepreneurs, porteurs de projets, auto-entrepreneurs, unités économiques informelles et très petites entreprises, ces conventions offriront aux bénéficiaires un accompagnement intégré et gratuit, ainsi que des aides ciblées sous forme de chèque conseil, chèque formation, chèque gestion ou subvention de loyer. Il s’agit de deux conventions signées avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et avec l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), pour accompagner les étudiants dans le cadre de la valorisation de la recherche et l’innovation autour de la thématique de l’entrepreneuriat et la création de synergies.
Il s’agit aussi de deux conventions signées avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Observatoire marocain de la très petite et moyenne entreprise (OMTPME), portant sur la promotion de l’entrepreneuriat et la veille entrepreneuriale, notamment à travers les études approfondies sur les opportunités entrepreneuriales et les chaînes de valeur à fort potentiel. En outre, le ministère a signé une convention avec Tamwilcom, à travers laquelle les bénéficiaires seront accompagnés en matière d’accès au financement, en leur facilitant l’accès aux solutions de financement, via la plateforme «Fin-Créa», en plus de leur offrir un service gratuit de mise en relation des porteurs de projets avec plus de 10 banques.
Deux conventions de partenariat ont également été signées avec Barid Al-Maghrib ainsi que la Fédération nationale des associations de microcrédits, permettant de couvrir le statut national de l’auto-entrepreneur.
««Ana Moukawil» comprend une série de mesures incitatives visant à faciliter et encourager l’acte d’entreprendre, en mettant l’accent sur le soutien aux TPE. Le programme repose sur une offre de valeurs adaptée aux réalités économiques et sera déployé grâce à une approche collaborative impliquant différents acteurs nationaux et régionaux».
«L’entrepreneuriat est un travail de longue haleine, qui nécessite l’innovation et la résilience. Il s’agit de se diriger davantage vers la qualification des ressources humaines, à travers de tels programmes inclusifs, notamment dans le contexte actuel, marqué par un grand gisement en matière de création d’entreprises et de start-up».
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