Uncategorized

Le dinar algérien s'effondre, le Maroc accusé de "menacer le système financier" voisin – Hespress Français

Le dinar algérien s’effondre et les généraux du pays étudient la possibilité de changer de monnaie, a révélé un analyste. Tout un stratagème est en cours pour préparer cette transition d’une monnaie nationale vers une monnaie d’un autre pays. 
Depuis l’indépendance de l’Algérie, la planche à billets ne s’est jamais arrêtée, conduisant le pays à avoir d’énormes quantités de billets en circulation et une dévaluation graduelle de la monnaie nationale, le dinar, ainsi qu’une l’inflation incontrôlable. Actuellement, 1 euro équivaut à près de 200 dinars.
Cette politique semble avoir atteint un point de non retour puisque « le dinar algérien s’effondre », selon le professeur Tarik Hajjab qui a fait état de demandes de la part du régime algérien et d’une étude en cours pour changer le dinar.
Parmi les causes ayant conduit à cette situation, une banque centrale qui n’a aucun pouvoir puisque sur le terrain ce sont les marchands ambulants du « square » qui déterminent le taux de change du dinar algérien, et cela est connu et même légal, c’est un peu « leur banque centrale ».
Et « au lieu de donner de l’importance à leur monnaie nationale en renforçant l’économie du pays, ils vendent leurs hydrocarbures pour avoir des dollars et utilisent cet argent pour financer le polisario, acheter des armes à la Russie et détourner les fonds sur leurs comptes personnels », dénonce l’expert.
Ce faisant, souligne-t-il, les dirigeants algériens nuisent au peuple deux fois en lui prenant ses richesses et en transférant l’argent « en France, en Suisse et dans des comptes en banque dans d’autres pays. C’est ça la catastrophe et maintenant le dinar s’est effondré puisqu’il ne vaut plus rien ».
Poursuivant ses explications sur les raisons de ce plan pour changer de monnaie, Hajjab fait noter que les dirigeants algériens « ont fait sortir une énorme quantité de billets de 2000 dinars, soit le billet le plus puissant, sans en informer l’opinion publique et sans prendre de précautions (…) Ils sont tombés dans le même piège que le Venezuela et aujourd’hui ils pensent sérieusement à changer de monnaie », en recourant à la monnaie d’un autre pays.
Ces révélations coïncident avec des accusations faites au Maroc en début de semaine. Pour tenter d’expliquer cette quantité de billets de dinars en circulation, les dirigeants algériens ont annoncé ce serait la faute du Maroc qui serait à l’origine d’un réseau de faux billets.
La police algérienne a ainsi annoncé par voie de communiqué, avoir « déjoué un stratagème criminel organisé depuis le Maroc, visant à nuire à l’économie nationale » au niveau de la wilaya de Sidi bel-Abbes dans l’Ouest du pays et près d’Oran, et qui menacerait son système financier.
Selon la police algérienne citée par les médias locaux, ce « stratagème criminel » et ce qui a été qualifié de « complot », avait pour but de faire circuler sur le marché national de faux billets de banque, à la veille de l’Aïd Al Adha, estimé à 321 millions de centimes en coupures de 2.000 DZD », soit l’équivalent d’un peu plus de 236.000 dirhams.
Bien que la monnaie algérienne n’ait que peu de valeur, il s’agit d’une modique somme d’argent gonflée par les services concernés puisque le montant a été annoncé en centimes au lieu des dinars algériens.
Accusés de constitution de bande criminelle, les suspects ont été déférés « devant le procureur près le tribunal de Sidi Bel Abbes. Ils sont poursuivis pour constitution d’une association de malfaiteurs et délit de contrefaçon de billets de banque aux fins d’une mise en circulation dans le cadre d’un réseau criminel transfrontalier ».
Fait surprenant, les faux billets étaient en dinars algériens et les suspects arrêtés par la police sont aussi des Algériens, dont le principal faussaire qui imprimait les billets chez lui, mais selon la police algérienne, ce serait le Maroc qui serait en cause.
En effet, la police algérienne estime que ce réseau est « dirigé par un individu établi au Maroc ». La police algérienne a réussi l’exploit de remonter à cet individu, et être certaine qu’il est le cerveau de l’opération alors qu’il n’y a pas de coopération policière entre les deux pays, que les frontières sont fermées par l’Algérie depuis 1994 et que les relations diplomatiques ont été unilatéralement rompues par Alger en 2021.
La police explique que le « cerveau » de l’opération aurait eu comme intermédiaires « deux personnes de la ville de Maghnia (Tlemcen) pour la contrebande de papier et d’autres matériaux utilisés dans la contrefaçon des billets de banque ».
Ces intermédiaires auraient ensuite remis ces papiers au principal suspect « qui a été chargé dans un premier temps de falsifier et d’imprimer la monnaie et de la mettre sur le marché local, notamment au niveau des marchés de bétail, à condition que le processus soit diffusé dans un deuxième temps au reste de l’Ouest algérien ».
La communication de la police algérienne se veut alarmante, et use de grands mots comme lorsqu’elle cite que ce « processus soit diffusé dans un deuxième temps au reste de l’Ouest algérien » alors que la somme ne dépasse pas 22.000 euros.
Il « devient clair que l’objectif de ce réseau consiste à inonder le pays de fausse monnaie, pour provoquer l’effondrement du système financier algérien », ont noté les autorités algériennes dont le système financier entier peut tout aussi facilement tomber.
Abonnez-vous pour recevoir les dernières nouvelles





Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l’égard de l’auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى