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Zones industrielles : nouvelle trajectoire d'accélération industrielle … – Ecoactu






Les zones industrielles ne sont plus ce qu’elles étaient durant les années 90, au moment du lancement du Plan national des aménagements industriels. En effet, des lotissements industriels et zones industrielles d’ancienne génération, le Maroc a amorcé dès les années 2000, une montée en gamme en améliorant la qualité de prestation aux investisseurs industriels en créant la première zone d’accélération industrielle : Tanger Free Zone et des premiers parcs industriels nouvelle génération.
« Et à partir de 2009, le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC), avait lancé le pacte national d’émergence industriel qui a introduit la notion de plateforme d’intégration industrielle pour accueillir les services et principaux métiers du Maroc. En 2014, le lancement du plan d’accélération industrielle s’est fait dans la continuité avec une connotation plus atténuée sur le développement de l’offre locative au niveau des infrastructures industrielles. Ces deux dernières années, le lancement du plan de relance industriel avec une connotation très forte pour le développement des zones industrielles durables avec comme leitmotiv une mise à niveau et une amélioration de la compétitivité et attractivité du Maroc », rappelle Akram Allaoui, Directeur des infrastructures industrielles, commerciales, technologiques et de la R&D au ministère de l’Industrie et du Commerce.
Intervenant lors du 2e Forum international des zones industriels ce 7 décembre à Casablanca, il explique que le MIC développe les infrastructures industrielles essentiellement sur trois axes majeurs : l’encouragement de l’investissement industriel à travers la mise à disposition de foncier adapté et compétitif, la contribution à la réduction des disparités territoriales et l’amélioration de la qualité des zones industrielles existants et le renforcement de leur attractivité.
A ce jour, le Maroc dispose de 150 zones industrielles dont 12 d’accélération industrielle qui permettent de mettre en place une offre autour de 12.000 hectares aménagés ou en cours de l’être.
« Donc le Royaume dispose d’une offre assez diversifiée en qualité d’infrastructures, des plateformes, des parcs, des zones locatives… selon les besoins des investisseurs », soutient Akram Allaoui.
Dans cette trajectoire, le Ministère n’a pas perdu de vue un objectif majeur celui de la réduction de la disparité territoriale, à travers la réalisation de plusieurs projets d’infrastructures, optant pour une répartition raisonnable et juste entre les différentes régions tout en mettant en avant leurs spécificités.
« Bien évidemment, le MIC prend en compte plusieurs éléments dont la connectivité, la présence d’un bassin d’emploi assez important, les conditions nécessaires pour garantir une compétitivité et attractivité des différentes zones industrielles auprès des investisseurs. Le ministère avec ses partenaires, a lancé des études d’opportunités préalables pour confirmer l’attractivité de la zone et garantir la réussite des différents projets qui s’y installent », ajoute le responsable.
Ainsi, toutes les régions sont couvertes par des zones industrielles avec évidemment une prépondérance de régions historiques, mais le MIC assure ne ménager aucun effort pour apporter l’aide nécessaire pour renforcer l’attractivité des autres régions et les conditions d’installation dans leurs zones industrielles.
Des zones industrielles aux zones d’accélération industrielle
Durant les huit dernières années, le MIC a contribué aux efforts de mise à niveau de quelque 1.200 hectares notamment dans des zones historiques de Casablanca-Settat, Souss-Massa, Fès-Meknès et Marrakech-Safi.  
En partenariat avec le MCC (Millennium Challenge Corporation), le ministère avait lancé le projet pilote d’intégration du secteur privé dans le développement des zones industrielles et qui a permis de faire émerger de nouveaux aménageurs dans le secteur.
« Sur un investissement de 750 MDH, le secteur privé a assuré 500 MDH, soit plus des deux tiers. Et trois projets de zones industrielles durables ont désormais vu le jour, la zone industrielle de Bouznika sur 25 hectares, celle de Had Soualem sur 51 ha et Lakhyayta sur 60 ha. En plus, le MIC et le MCC ont développé le Fonzid qui a sélectionné 9 projets pour un investissement de 700 MDH dont 300 MDH ont été assurés par le MCC. Un nouvel appel à projet sera bientôt lancé avec une enveloppe de 150 MDH pour accompagner de nouveaux projets d’investissements », annonce Akram Allaoui.
Dans ce sillage, une nouvelle plateforme a été lancée en 2022 permettant la visualisation de la cartographie des ZI à l’échelle nationale ainsi que la détermination des lots industriels disponibles selon les critères de recherche choisis par chaque investisseur. En d’autres termes il s’agit d’un outil de suivi permanent de l’évolution du foncier industriel au service d’une meilleure prise de décision en matière de planification des infrastructures industrielles. Il s’agit également d’un outil pour les aménageurs de promotion des zones industrielles.
Mais la clé de voûte de cette transformation des ZI en de véritables leviers d’accélération industrielle est le projet de loi 102-21, approuvé par la première Chambre et actuellement en cours d’examen par la Chambre des Conseillers.
En effet, il a été élaboré par le MIC pour faire face aux lacunes et contraintes que connaît un certain nombre de ZI à cause de l’absence d’un cadre juridique spécifique. Et par conséquent, le texte tend à définir les règles applicables en matière d’aménagement, de gestion, de valorisation et d’entretien des ZI pour un meilleur développement national, plus efficace, intégré et durable.
Ce cadre réglementaire en devenir poursuit trois principaux objectifs : la promotion de l’investissement à travers la mise à disposition d’un foncier compétitif avec les meilleures conditions d’attractivité, l’amélioration de la valeur des zones industrielles en termes d’entretien et d’aménagement et enfin la gestion des ZI, en mettant en place les outils nécessaires à cet effet.
L’atout majeur de ce texte est qu’il met en place un plan national des ZI qui retrace la stratégie de l’Etat dans le domaine des infrastructures et va identifier et présenter les besoins des industriels pour un positionnement stratégique des zones selon l’offre mise en place.
L’autre nouveauté est la mise en place d’un règlement général d’aménagement, de développement et de commercialisation des ZI qui mettra en place les règles minimales de gestion de ces zones pour garantir qualité, normes, exigences et spécificités techniques relatives aussi bien à l’aménagement, le développement que la commercialisation.
Le projet de loi introduit également un règlement général de gestion qui fixe les règles que les aménageurs-développeurs devront mettre en place pour répondre aux besoins et aux attentes des investisseurs.
En dernier, un processus de constatation de non valorisation industrielle est prévu dans le texte de loi et qui va permettre la récupération des lots non valorisés et les remettre sur le marché pour répondre aux différents besoins des industriels.







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