Uncategorized

Maroc : un journaliste incarcéré en mauvaise santé, victime de «persécutions» – Le Figaro

Rubriques et services du Figaro
Le Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
Le journaliste marocain Taoufik Bouachrine, incarcéré depuis 2018, subit des «mauvais traitements» de la part de l’administration pénitentiaire, a indiqué jeudi 18 mai sa famille qui s’inquiète de la détérioration de son état de santé et appelle à une «intervention d’urgence». Taoufik Bouachrine, 54 ans, fondateur et éditorialiste du quotidien Akhbar Al Yaoum, souffre du diabète et est la cible de «persécutions» et de «mauvais traitements infligés par l’établissement pénitentiaire à son encontre», a affirmé son épouse Asmae Moussaoui dans un message adressé à l’AFP.
En raison de complications liées à son diabète, il «souffre depuis trois ans de douleurs terribles dans son épaule (…) et le médecin traitant de la prison lui a conseillé de poursuivre les soins dans un hôpital situé à l’extérieur de la prison», explique-t-elle. L’établissement pénitentiaire a accepté qu’il poursuive ce traitement en dehors de la prison «mais à condition qu’il soit menotté et porte l’uniforme des criminels, ce qui a été refusé par le journaliste, y voyant une atteinte à sa dignité et à son humanité», détaille Asmae Moussaoui.
Sollicitée par l’AFP, l’administration pénitentiaire (DGAPR) n’a pas immédiatement réagi, mais dans une «mise au point» publiée le week-end dernier elle avait assuré que «le détenu T.B (…) bénéficie des soins de santé nécessaires aussi bien au sein de l’établissement pénitentiaire que dans les hôpitaux extérieurs».
À lire aussiLoi immigration: Éric Ciotti au Maroc pour préparer l’offensive de LR
Taoufik Bouachrine a été condamné à 15 ans de prison pour «viol», «traite des êtres humains» et «agressions sexuelles» à l’encontre de plusieurs femmes. Il a nié ces accusations. Face aux critiques, les autorités marocaines répondent que Taoufik Bouachrine a été jugé dans le cadre d’une affaire de droit commun qui n’a aucun lien avec sa liberté d’expression, en mettant en avant «l’indépendance de la justice».
Dans un rapport publié en juillet 2022, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé des «techniques de répression» au Maroc visant à faire taire des journalistes et des opposants avec des procès pour des crimes de droit commun, en particulier sexuels. L’ONG Amnesty International a récemment accusé l’administration pénitentiaire de «priver du droit de lire et d’écrire» des défenseurs des droits humains et des journalistes emprisonnés, dont Taoufik Bouachrine. Des accusations récusées par la DGAPR.
Il n’y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !
Deux étudiants tunisiens arrêtés pour une chanson critiquant la police ont été libérés ce jeudi peu après…
Une information judiciaire a été ouverte à Lons-le-Saunier après une plainte déposée par la famille d’Éric…
Anouche Agobian, Maxence Alloto et Hakim Sabri se sont tous trois vus privés de leurs délégations lundi soir, deux mois après avoir exprimé publiquement leurs réserves sur une hausse fiscale.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Maroc : un journaliste incarcéré en mauvaise santé, victime de «persécutions»
Partager via :
Plus d’options
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى