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Mali : l'armée et des combattants «étrangers» auraient exécuté 500 … – Arabnews fr

https://arab.news/6e92b
DAKAR: Les Nations unies ont accusé vendredi l’armée malienne et des combattants “étrangers” d’avoir exécuté en mars 2022 au moins 500 personnes lors d’une opération antidjihadiste dans le centre du pays, dans un rapport accablant du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme.
Le Haut-Commissariat “a des motifs raisonnables de croire” qu’au moins 500 personnes, dont une vingtaine de femmes et sept enfants, auraient été “exécutées par les Forces armées maliennes et les personnels militaires étrangers (…) après que la zone (avait) été totalement maîtrisée” entre le 27 et le 31 mars 2022 à Moura, dit le rapport élaboré à partir d’une enquête de la division des droits de l’Homme de la mission de Casques bleus déployée depuis 2013 au Mali (Minusma).
Ces agissements pourraient constituer des crimes de guerre et, “selon les circonstances”, des crimes contre l’humanité, dit dans un communiqué Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme.
Le rapport n’identifie pas explicitement les “étrangers”. Mais il rappelle les déclarations officielles maliennes sur le concours “d’instructeurs” russes au combat contre les djihadistes et les propos attribués au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sur la présence au Mali de la société privée de sécurité russe Wagner.
L’ONU rapporte des témoignages recueillis par ses enquêteurs et décrivant ces étrangers comme des hommes blancs en treillis parlant une langue “inconnue”.
Tels que documentés dans le rapport, les évènements survenus à Moura, objets de versions contradictoires depuis un an, sont parmi les pires du genre dans un pays pourtant familier des atrocités des djihadistes et d’autres groupes armés depuis 2012. Le rapport constitue le document le plus accusateur produit contre les forces maliennes mises en cause à de multiples reprises par le passé pour leurs agissements.
https://arab.news/97szm
TAIPEI, Taïwan : Le sort d’un éditeur de Taïwan, détenu et poursuivi par Pékin pour atteinte présumée à la sécurité nationale, suscite un vif émoi chez ses confrères qui ont fait part vendredi de leurs craintes de voyager en Chine et à Hong Kong.
Pékin a confirmé fin avril que Li Yanhe, directeur de la maison d’édition Gusa, faisait l’objet d’une enquête pour «des soupçons d’activités mettant en danger la sécurité nationale».
Une semaine auparavant, des militants et des journalistes à Taïwan avaient sonné l’alarme après la disparition de M. Li, parti voir sa famille à Shanghai courant mars.
Un ancien collègue de M. Li, Joshua Wang, a expliqué vendredi que l’arrestation de M. Li avait suscité une très grande inquiétude dans le secteur de l’édition à Taïwan, lors d’une conférence de presse organisée par Reporters sans frontières (RSF).
«Cela ne concerne pas seulement le secteur de l’édition; les personnes qui ont écrit quelque chose de critique (vis-à-vis de la Chine) sur Facebook ont peur également», a-t-il précisé.
Depuis la disparition de M. Li, le mot d’ordre au sein des milieux journalistique, culturel et littéraire de l’île est de «ne jamais se rendre en Chine ou à Hong Kong à l’avenir», a-t-il assuré, avant d’ajouter : «Ne passez même pas en transit par Hong Kong».
Le propriétaire d’une librairie indépendante, Chang Cheng, a fait état de craintes similaires. «Mes amis aussi disent : +ne va pas à Hong Kong. Si tu y vas, tu ne pourras peut-être pas rentrer+».
Cédric Alviani, responsable du bureau Asie du Sud-Est de RSF, a appelé à «la libération immédiate de Li» et dénoncé «la croisade à grande échelle contre le journalisme et la liberté de l’information» que mènent selon lui les autorités chinoises.
Gusa publie des livres d’histoire et de critique politique sur le parti communiste chinois, y compris sur les accusations concernant la répression des Ouïghours au Xinjiang ou la propagande internationale de Pékin.
La Chine estime que Taïwan est l’une de ses provinces qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Pékin dit espérer une «réunification» pacifique mais ne pas exclure l’emploi de la force en cas de rupture du statu quo à son désavantage.
https://arab.news/83sku
GENÈVE : Le premier procès de l’islamologue suisse Tariq Ramadan se tient à Genève à partir de lundi devant un tribunal correctionnel où il doit être jugé pour «viol et contrainte sexuelle» dans une affaire remontant à près de 15 ans et qu’il nie.
La plaignante suisse, qui dit vivre sous la menace et souhaite donc être appelée sous le prénom d’emprunt de «Brigitte», avait une quarantaine d’années à l’époque des faits. Elle assure que l’islamologue l’a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d’insultes, le soir du 28 octobre 2008, dans une chambre d’hôtel à Genève.
«J’ai rarement vu un dossier à ce point baigné dans les menaces et la peur», a déclaré à l’AFP son avocat français François Zimeray, ancien diplomate et spécialiste des droits humains.
Tariq Ramadan, âgé de 60 ans aujourd’hui et menacé d’un procès en France pour des faits similaires, a reconnu l’avoir rencontrée mais affirmé au cours de l’enquête avoir renoncé à avoir une relation sexuelle avec elle.
L’intellectuel suisse, figure charismatique et contestée de l’islam européen, risque entre 2 et 10 ans de prison. Joint par l’AFP, l’un de ses avocats français, Me Philippe Ohayon, s’est refusé à tout commentaire avant ce procès très attendu, qui devrait durer deux à trois jours.
Le jugement sera prononcé le 24 mai, a précisé à l’AFP la justice genevoise. Tariq Ramadan pourra faire appel.
Docteur de l’université de Genève où il a écrit une thèse sur le fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans qui était son grand-père, Tariq Ramadan était professeur d’Etudes islamiques contemporaines à l’université d’Oxford au Royaume-Uni jusqu’en novembre 2017 et invité de nombreuses universités au Maroc, Malaisie, Japon ou Qatar.
Populaire dans les milieux musulmans conservateurs, il reste contesté, notamment par les tenants de la laïcité qui voient en lui un partisan de l’islam politique.
En France, il est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute en 2017.
Le parquet de Paris a requis en juillet son renvoi devant les assises et il appartient aux juges d’instruction chargés des investigations d’ordonner un procès ou pas.
Le dossier français lui a valu plus de neuf mois de détention provisoire en 2018 dont il est ressorti libre en novembre de la même année. Il reste sous contrôle judiciaire depuis.
Tariq Ramadan est tenu de résider en France mais il bénéficie d’autorisations exceptionnelles de sortie du territoire français pour se rendre en Suisse dans le cadre de l’affaire jugée cette semaine à Genève.
– Correspondance intime –
Convertie à l’islam, «Brigitte» a indiqué durant l’enquête qu’elle avait fait sa connaissance lors d’une séance de dédicaces, quelques mois avant la nuit du 28 octobre 2008, puis lors d’une conférence en septembre.
S’en était suivie une correspondance de plus en plus intime sur des réseaux sociaux. Le soir des faits, elle l’a rejoint dans l’hôtel où il séjournait à Genève.
Ils sont ensuite montés dans la chambre de l’islamologue pour y remonter un fer et une planche à repasser. C’est alors que, durant des heures, il l’aurait contrainte à des actes sexuels, avec violence, selon «Brigitte», qui s’est constituée partie civile.
Selon l’acte d’accusation, il s’est rendu coupable de «viol à trois reprises» durant la même nuit et de «contrainte sexuelle». L’islamologue conteste ces accusations.
«Ce procès pour ma cliente est une épreuve, et non une thérapie. Elle en attend la reconnaissance de souffrances qui l’ont accompagnées pendant 15 ans et qu’elle s’est faite un devoir douloureux de révéler», affirme Me Zimeray.
«Elle s’attend à une confrontation difficile, douloureuse mais elle y est prête, convaincue que ce combat est pour elle un devoir autant qu’une épreuve», a-t-il ajouté.
Elle a porté plainte devant la justice genevoise en avril 2018, quelques mois après que les médias suisses ont publié des témoignages anonymes de jeunes collégiennes genevoise, selon lesquelles dans les années 1990 Tariq Ramadan aurait tenté de séduire l’une d’entre elles et serait parvenu à entretenir des relations sexuelles avec trois autres.
https://arab.news/9nnq9
TALLINN: Jeudi, les autorités estoniennes ont appelé les pays producteurs de pétrole à trouver un moyen de réduire les revenus énergétiques de la Russie sans perturber les marchés pétroliers internationaux, en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.
«Nous devons reconnaître qu’une grande partie des revenus de la Russie proviennent des exportations d’énergie, principalement de pétrole. Nous devons trouver un moyen de réduire ces revenus sans perturber le marché international du pétrole», déclare Jonatan Vseviov, secrétaire général du ministère estonien des Affaires étrangères, à Arab News lors d’une conférence de presse.
«Les États producteurs de pétrole jouent un rôle très important. Certes, les États consommateurs sont aussi très importants, mais les premiers le sont encore plus. Trouver des moyens de maintenir la stabilité sur le marché international tout en aidant à réduire les revenus mettrait plus rapidement fin à la guerre en Ukraine.»
Il s’agit d’une stratégie essentielle que les États producteurs de pétrole peuvent approfondir, suggère-t-il.
«L’Assemblée générale des nations unies comprend tous les pays de la planète», souligne M. Vseviov. «La plupart des États membres accordent une très grande importance à la Charte des nations unies, à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à tous les concepts similaires. Nous avons soumis des résolutions importantes concernant l’Ukraine à un vote. Elles ont reçu un soutien phénoménal à l’échelle internationale.»
Jonatan Vseviov a appelé les membres de l’Organisation des nations unies (ONU) «à préserver cette solidarité», affirmant que le soutien de chaque pays «pourrait nous aider à maintenir un ordre international qui, selon nous, est au service de toutes les règles de droit et de tous les pays intéressés par un ordre fondé sur des règles».
Il s’est exprimé lors d’une conférence de presse à la veille de la conférence Lennart Meri de trois jours dans la capitale estonienne, Tallinn, au cours de laquelle des experts en matière de politique étrangère et de sécurité discuteront de la manière dont la guerre en Ukraine a affecté l’équilibre mondial des pouvoirs.
Il ajoute: «Nous sommes dans une économie mondialisée au sein de laquelle tout le monde peut contribuer. Donc, si vous voulez mettre fin à la guerre le plus tôt possible, aidez-nous à renforcer le message selon lequel le prix à payer si l’agression se poursuit est beaucoup plus important que les coûts des sanctions imposées aux Russes.»
En prévision de la conférence, qui débute vendredi, il déclare: «Je suis absolument convaincu qu’à la fin du sommet, nous serons d’accord sur tout ce qui est à l’ordre du jour. Cela demande beaucoup de travail, mais nous y arriverons.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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