Au Maroc, l'inégalité dans l'héritage, un des derniers tabous des … – Le Soir
En plein chantier de réforme du Code de la famille, le Maroc voit à nouveau ressurgir de nouvelles oppositions concernant le droit à l’égalité dans l’héritage. Une équation des plus complexes, entre évolution sociétale et conservatisme religieux.
Une mesure de précaution pour parer à toute éventualité. « Nous sommes trois sœurs. Notre père a absolument tenu à mettre tout ce qu’il possédait à nos noms pour que nous ne soyons pas lésées au moment d’hériter », évacue Sanaa*, trentenaire installée à Casablanca. « Il ne voulait pas que ses frères puissent hériter de la grande partie de ses biens. »
Alors que le principe d’égalité entre hommes et femmes est inscrit dans la Constitution de 2011, les inégalités en matière de succession restent l’un des derniers tabous des droits des femmes au Maroc. Un serpent de mer qui ressurgit à intervalles réguliers depuis une dizaine d’années et qui, ces dernières semaines, s’est heurté à la rengaine de la confrontation idéologique entre partisans d’une évolution et franges conservatrices attachées à un système séculaire.
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