Au Maroc, la Banque centrale sur la piste des monnaies numériques – Jeune Afrique
Pour accroître l’inclusion financière et réduire la circulation du cash, Bank al-Maghrib (BAM) explore les contours de création des monnaies numériques, avant de lancer son e-dirham.
Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, et Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, lors du débat inaugural de la table ronde, le 19 juin 2023 à Rabat. © DR
Publié le 21 juin 2023 Lecture : 2 minutes.
Face à la montée en puissance des crypto-actifs, « le statu quo n’est plus une option pour les banques centrales, si elles veulent préserver leur rôle fondamental, celui d’émetteur de la monnaie », souligne le gouverneur de Bank al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, lors d’une conférence – coorganisée, le 19 juin à Rabat, avec le Fonds monétaire international (FMI) – consacrée à exposer « le rôle du secteur public dans la monnaie et les paiements – Une nouvelle vision ».
Au cœur des débats : l’émergence des initiatives de monnaies numériques des banques centrales (MNBC). En déplacement à Rabat, en marge des activités liées aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale programmées en octobre à Marrakech, la directrice générale de l’institution de Bretton Woods, Kristalina Georgieva, veut, quant à elle, miser sur l’intensification des efforts pour soutenir les initiatives de MNBC.
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Expert auprès des pouvoirs publics, l’ingénieur est aussi le promoteur du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation de Brazzaville, Osiane. Son credo : connecter son pays et la sous-région.
En peu de temps, il est passé des sommets de l’État au déshonneur de la démission forcée. Le désormais ancien gouverneur de la Banque centrale paie sa proximité avec l’ancienne administration. Et son entêtement à refuser la dévaluation de la monnaie nationale.
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