Aboubakr Jamaï déshonore la cause palestinienne depuis son … – Barlamane
Barlamane
Aboubakr Jamaï est un grand spécialiste des crises internationales, c’est un bon juge en de pareilles matières ; depuis longtemps, la cause palestinienne n’avait plus de secrets pour lui. Le quinquagénaire est ainsi fait qu’il n’attache beaucoup de valeur à ses droits que lorsqu’ils sont des privilèges. Aucun mot lorsqu’une dizaine de manifestations propalestiniennes qui devaient se tenir en France ont été interdites ou opprimées par les autorités officielles cette semaine; mais un tweet fallacieux dénonçant la «normalisation contre reconnaissance de la marocanité du Sahara par les USA» comme «immorale et stupide» et prétextant que Washington soutient toujours «la possibilité de l’autodétermination».
Tout est faux dans le tweet, et c’est cela souvent le problème des agitateurs qui n’ont d’autre règle de conduite que leurs intérêts particuliers, et dont les fantaisies changeantes sont chimériques. On a vérifié : Aboubakr Jamaï n’est membre ni du «collectif national pour une paix juste et durable en Palestine», ni de l’association «France Palestine solidarité», ni d’aucune organisation qui apporte son soutien aux Palestiniens. Il ne participe jamais aux actions publiques en faveur de leur cause sacrée. Jamaï s’échauffe à froid et cultive une pratique dont il s’acquitte par routine : diffamer le Maroc. Comme Ali Lmrabet, Fouad Abdelmoumni et d’autres, il remplit ce «devoir» fastidieux par manière d’acquit.
Embarras et peines d’esprit du sous-préfet matamore, qui vit dans la dépendance d’un pays qu’il n’ose aucunement critiquer, tel est l’état des choses, comme l’attestent des observateurs impartiaux, aussi connus par leur attachement au Royaume que par leur modération. La reprise des relations avec Israël ne fut pas un marché avantageux aux parties contractantes, où «donnant donnant» est l’universelle devise. Le Maroc n’est pas un pays où chacun tire à soi la couverture, c’est une nation prévoyante qui s’accommode mal des improvisations hâtives, ce que les pseudo-partisans intrépides de la libre pensée feignent d’ignorer.
Aboubakr Jamaï, sourd-muet ?
Un fact-checking s’impose. Le roi du Maroc Mohammed VI a affirmé que le territoire du Sahara «n’est pas à négocier» et qu’il «ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation», ajoutant que son caractère marocain «est une vérité aussi pérenne qu’immuable [qui] ne souffre d’aucune contestation». Rabat, qui ne se déleste jamais de ses engagements, s’est dit est disposé à «mettre à profit». «Le Maroc poursuivra ses efforts afin de réunir les conditions propices à un retour des parties à la table des négociations», a déclaré le monarque en 2021 à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Pour ce faire, le royaume «mettra à profit sa position et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes», a-t-il ajouté dans un discours salué à l’international.
Dans son discours, Mohammed VI a réclamé «des efforts diplomatiques intensifs et efficaces» afin de «relancer les négociations entre les deux parties dans la perspective de trouver une issue favorable à la question palestinienne dans le cadre de la solution à deux États», sur la base des frontières de 1967 et des résolutions du droit international au moment où la France, par aveuglement, n’encourage aucune démarche capable de mettre fin à l’impasse politique entre Israël et la Palestine.
Le pire des gouvernements est celui que Platon appelait «la théâtrocratie», et devinez celui qui a été partout et nulle part, dilapidant les fonds de l’Élysée à sa guise, sans qu’Aboubakr Jamaï ne cite son nom une fois ? Le Maroc, lui, fait aujourd’hui bonne figure dans le monde, et ne voit jamais dans la politique qu’une industrie lucrative, et c’est tant mieux.
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