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Au Maroc, la facture de l’après-séisme – Jeune Afrique

Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Le minaret de la célèbre mosquée Kharbouch, place Jemaa el-Fna, à Marrakech, n’a pas résisté au séisme. © SERGEY PONOMAREV/The New York Times-REDUX-REA
Publié le 6 octobre 2023 Lecture : 6 minutes.
Après avoir traversé sans flancher trois crises successives, induites par la pandémie, la guerre en Ukraine et la pire sécheresse depuis quarante ans, le royaume doit désormais gérer les conséquences d’un séisme dévastateur, le plus puissant de l’histoire récente du pays.
La sidération passée, c’est désormais sur la reconstruction que sont concentrés tous les efforts. « La reconstruction dans les montagnes de l’Atlas a, me semble-t-il, besoin de temps. Avant tout, les spécialistes doivent intervenir pour localiser les zones à reconstruire. Le tout en tenant compte des spécificités de la région, qui possède des particularités environnementales et culturelles importantes », explique à Jeune Afrique l’ancien ministre des Finances, Fathallah Oualalou, qui avait participé, sous le gouvernement de Driss Jettou, à la reconstruction de la ville d’Al Hoceima après le séisme de 2004.
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Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Tous les bonus reçus par les membres de l’équipe nationale de football jusqu’à la prochaine CAN iront aux sinistrés du tremblement de terre d’Al Haouz, apprend-on par un communiqué officiel.
Si le Maroc a accepté l’offre d’assistance de plusieurs pays après le séisme d’Al Haouz, la France n’a toujours pas reçu de feu vert pour intervenir. Certains s’en étonnent et font le lien avec les relations tendues entre Paris et Rabat. Qui disent regretter une polémique stérile.
© Jeune Afrique 2023, tous droits réservés

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