Les dégâts du séisme au Maroc vus de l’espace – Le Devoir
Les dégâts causés par le séisme ayant frappé le Maroc, dans la nuit de vendredi à samedi, sont visibles depuis l’espace. Des images satellites montrent l’ampleur des dégâts dans plusieurs régions du pays, mais en particulier dans le Haut Atlas, une région montagneuse où la population rurale est parfois isolée des centres urbains.
Ce séisme, de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, selon le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique (6,8 d’après l’Institut d’études géologiques des États-Unis), le plus puissant ayant frappé le royaume de toute son histoire, a été ressenti notamment jusqu’à Casablanca au nord ou encore à Agadir, au sud-ouest. Cette ville côtière avait elle-même connu un séisme meurtrier en février 1960, ayant tué près de 15 000 personnes.
À l’aide d’images satellites de la compagnie américaine Maxar Technologies, Le Devoir a pu extraire des images permettant de constater les dégâts dans les régions parmi les plus affectées par le séisme.
Dans la commune de Talat N’Yaaqoub, au sud de Marrakech, les dégâts sont frappants : des immeubles détruits se suivent l’un après l’autre sur la route principale qui passe par la région. Des secouristes espagnols sont actuellement sur place.
À quelques kilomètres de là, au chef-lieu de la commune d’Ighil, épicentre du séisme, la rue principale du village est encombrée par les débris, rendant la circulation difficile. Un peu partout à travers le pays, le même scénario se produit : alors que certains villages reculés affichent des besoins criants en aide et en secourisme, les dégâts causés par le séisme diminuent drastiquement l’accès à ces endroits isolés.
C’est notamment le cas dans la commune d’Imgdal, au coeur du Haut Atlas. Alors que plusieurs bâtisses n’ont pas pu résister aux secousses sismiques, la route principale menant vers le village, elle, est bloquée par les éboulements.
Avec l’Agence France-Presse