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Chantiers, restauration, sécurité… quelle rentrée pour les collèges … – La Voix du Nord

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Pour la rentrée à venir, le Département du Pas-de-Calais a dressé plusieurs axes de travail pour l’année scolaire 2023-2024. Tour d’horizon des différentes annonces pour les collèges.
Ce seront les deux projets dans les années  : la restructuration des collèges Jean-Rostand à Marquise et Jean-Moulin au Portel. Pour le premier, un concours d’architecture pour la reconstruction a été lancé en janvier 2023, la désignation de la maîtrise d’œuvre est prévue au dernier trimestre 2023. Le montant des travaux est estimé à 34 millions d’euros.

Le collège modulaire de Marquise aura coûté 13 millions d’euros. D’ici deux ans, les élèves devraient pousser les portes d’un tout nouveau collège. Photo Sébastien Jarry
Le collège modulaire de Marquise aura coûté 13 millions d’euros. D’ici deux ans, les élèves devraient pousser les portes d’un tout nouveau collège. Photo Sébastien Jarry

L’établissement portelois s’inscrit dans la même lignée. La désignation de l’architecte et de l’équipe de maîtrise d’œuvre est fixée au premier trimestre 2024, pour un démarrage au deuxième trimestre 2025. Les travaux devraient s’étendre sur trois années. Un peu plus de 9 millions d’euros seront nécessaires pour les réaliser.
Parmi les grandes priorités du Pas-de-Calais pour les 32 collèges privés et 125 collèges publics, la « sécurité des élèves » est placée tout en haut de la liste. L’exemple de Marquise est cité par le Département. En effet, l’établissement avait dû, en grande partie, fermer ses portes, en début d’année suite à des défaillances du bâtiment.


Autre point d’amélioration visé, la mobilité. « On s’active pour rendre les accès aux différents collèges plus sûrs. » Concrètement, des études sont actuellement menées sur les itinéraires empruntés par les vélos aux abords des collèges, afin d’aménager les routes en conséquence.
La politique de « l’égalité par l’assiette », martelée par Jean-Claude Leroy, président du Département, se poursuit. Les prix de la restauration scolaire sont maintenus à 3,06 euros, pour la deuxième année de suite. En outre, des aides à la restauration (qui complètent les bourses nationales) permettront aux demi-pensionnaires de bénéficier de repas à un prix moins élevés.

Les tarifs de la restauration scolaire, dans les collèges, resteront inchangés pour cette nouvelle rentrée. Photo Sébastien Jarry
Les tarifs de la restauration scolaire, dans les collèges, resteront inchangés pour cette nouvelle rentrée. Photo Sébastien Jarry

Des aides à la restauration permettent aux demi-pensionnaires d’accéder à des repas à tarifs ajustés aux ressources (1,20  € pour certains, aucun reste à charge pour les familles les plus précaires). 11 532 élèves des collèges publics (61 131 élèves en tout dans le département) avaient pu bénéficier de cette aide.
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Au collège Paul-Éluard de Saint-Étienne-au-Mont, 90 000  € ont été nécessaires pour la pose d’un nouveau sol dans cinq salles, ainsi que le nettoyage des façades et le traitement acoustique. Dans les collèges Pierre-Daunou et Paul-Langevin à Boulogne, ce sont, respectivement, le désamiantage (48 000  €) et la pose d’un sol (25 000  €) qui ont été ciblés avant la rentrée.

Au collège du Caraquet, à Desvres, la salle polyvalente a été démontée pour laisser place à un nouvel espace omnisports.
Au collège du Caraquet, à Desvres, la salle polyvalente a été démontée pour laisser place à un nouvel espace omnisports.

À Wimille, 50 000  € ont été investis pour du nouveau carrelage dans le hall du collège Pilâtre-de-Rozier. Enfin, à Desvres, des travaux ont été entrepris au collège du Caraquet. Ils ont consisté au démontage de la salle polyvalente (montant total 120 000  €). Ce chantier a permis d’agrandir la cour de récréation et de réaliser un nouvel espace sportif omnisports. L’entrée des collégiens a été améliorée avec l’installation d’un nouveau portail et la réalisation d’un enrobé.
Les établissements du secteur ouvriront à nouveau leurs portes aux élèves la semaine prochaine. Pêle-mêle, voici la liste, non exhaustive, des travaux menés et des ajustements d’enseignements pour cette année scolaire.
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Mariette poursuit sa croissance

Lycée public général et technologique le plus peuplé du département, Mariette continue à séduire. Ils seront à la rentrée environ 1 700 élèves à y recevoir des enseignements cette année, soit 5 % de plus que la précédente. « Les spécialités comme l’art plastique ou le théâtre attirent, analyse le proviseur Hubert Féraré, en poste depuis 2020. Beaucoup d’élèves arrivent en première. » Les prévisions du rectorat ont été revues à la hausse avec une classe supplémentaire à ce niveau.

Hubert Féraré est à la tête du lycée Mariette depuis 2020. Photo SEBASTIEN JARRY : LA VOIX DU NORD.
Hubert Féraré est à la tête du lycée Mariette depuis 2020. Photo SEBASTIEN JARRY : LA VOIX DU NORD. - VDNPQR

La seconde sera garnie de 12 classes de 35 lycéens. La forte demande « ressentie lors des portes ouvertes » s’est confirmée. Si les murs peuvent encore accueillir chacun, ça bouchonne au réfectoire mais surtout à l’internat. Un internat qui « séduit beaucoup les classes préparatoires, prolonge le chef d’établissement qui recherche encore un enseignant en BTS commerce international. Notre souhait le plus ardent auprès de la collectivité, c’est la rénovation de cet internat vieillissant. » Une structure quinquagénaire, « au moins à remettre au goût du jour ». Avec 80 à 90 places selon les agencements, Hubert Féraré aimerait bien en compter « une vingtaine en plus », mais «  c’est une opération compliquée » qui coûterait plusieurs millions d’euros à la Région. En attendant, d’autres travaux moins onéreux ont été menés cet été comme la consolidation d’une partie de la façade après des chutes de pierres.
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Saint-Joseph a encore de la place

À Saint-Joseph, la pause détente pour le chef d’établissement peut aussi se passer avec un baby-foot.
À Saint-Joseph, la pause détente pour le chef d’établissement peut aussi se passer avec un baby-foot.

Au lycée Saint-Joseph de Saint-Martin-Boulogne, « nous avons encore 140 postes en alternance disponible », dévoile le chef d’établissement Philippe Descamps. 300 autres contrats ont trouvé preneur, mais il reste des sièges vacants principalement dans le commerce, vente marketing et l’automatisme numérique. « Nous avons du mal à trouver des candidats, l’alternance a encore du retard en France. » Pour l’hôte des lieux, l’intérêt de l’alternance n’est pourtant plus à démontrer. « Nous sommes sur un territoire avec une vraie précarité économique. Là le gamin bosse, il apprend à l’école, en entreprise et il est payé. Les taux de débouchés sont excellents. » Par ailleurs, un BTS en alternance s’ouvre, celui de la filière électro-technique. Il existait déjà à Saint-Joseph depuis 1981, mais uniquement en formation initiale. Une quinzaine de contrats ont déjà été signés, majoritairement avec des entreprises de Capécure.
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Le post-bac arrive à Nazareth-Haffreingue

Laurent Brunelle est à la tête du lycée Nazareth-Haffreingue mais aussi du collège Haffreingue.
Laurent Brunelle est à la tête du lycée Nazareth-Haffreingue mais aussi du collège Haffreingue.

Pour la première fois, le lycée de 590 élèves (soit 10 en plus par rapport à l’année dernière) propose une formation post-bac. En l’occurrence, une classe préparatoire commerce. Une dizaine d’élèves (de Calais, Douai, Saint-Omer mais aussi du Sénégal et du Maroc) vont l’intégrer. « Nous ne faisions que du général, détaille le chef d’établissement Laurent Brunelle. Au bout d’un moment nous allions nous atrophier, il fallait proposer quelque chose après le bac. Ce créneau-là n’existait pas dans le Boulonnais. » Une spécialité sport débarque aussi en première, tout comme l’art plastique en seconde et première. L’établissement a par ailleurs, durant l’été, mené d’importants travaux de changements de fenêtre, d’électricité, de ravalement de façade.
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La cyber-sécurité débarque à Branly

Serge Legroux accueillera 1200 élèves au lycée Branly cette année.
Serge Legroux accueillera 1200 élèves au lycée Branly cette année.

Près de 1 200 élèves franchiront le portail du lycée Édouard Branly. Un nouveau BTS, en cyber-sécurité informatique et réseaux électroniques, est proposé. La formation vise à créer de vrais professionnels des systèmes informatiques et des réseaux, capables de les protéger des piratages. Ces deux années post-BAC se font en alternance. Quelques places sont encore disponibles pour intégrer le BTS, à condition de trouver une entreprise d’accueil pour se former. Par ailleurs, Branly souhaite « valoriser la formation technologique sur le secteur, détaille son proviseur Serge Legroux. En collaboration avec les trois lycées publics, nous allons créer des modules de découvertes technologiques ». Les élèves de seconde pourront ainsi découvrir des domaines tels que les sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), les sciences et technologies de laboratoire (STL) ou encore les sciences et technologies du management et du commerce (STMG). « L’objectif est d’aider les élèves de seconde à s’orienter », précise le proviseur. L’établissement travaille également sur l’acquisition du label Erasmus pour permettre aux élèves et aux enseignants de voyager en Europe pour apprendre et découvrir.
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