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interview générale Université Sorbonne Paris Nord – Studyrama

Studyrama a pu échanger avec Christophe Fouqueré, président de l’Université Sorbonne Paris Nord, pour en savoir plus sur cette grande université francilienne, ses projets, et ses prochains défis.
Propos recueillis par Julie Mleczko
christophe Fouqueré président de l'Université Sorbonne Paris Nord« L’Université Sorbonne Paris Nord est une université pluridisciplinaire sans philosophie. Elle réunit aujourd’hui 25 000 étudiants. Un tiers d’entre eux étudient les Sciences humaines et sociales, un autre tiers la santé/médecine et un autre gros tiers les sciences exactes (mathématiques, informatique et physique). Nous possédons également 3 Instituts Universitaires de Technologie et une école d’ingénieurs (l’Institut Galilée).
L’Université est implantée sur 2 sites : Villetaneuse et Bobigny. Notre laboratoire de mathématiques est reconnu au niveau international ainsi que celui d’informatique. Enfin, notre université est également reconnue pour ses études autour de la nutrition et la santé, notamment grâce au professeur Serge Hercberg qui a mis au point le système de nutriscore. »
« On essaie depuis 2 ans de booster l’université sur 2 axes principaux.
Tout d’abord, obtenir une réelle interdisciplinarité au sens où nous avons des formations toutes différentes les unes des autres, mais nous n’avons pas suffisamment de formations qui utilisent transversalement plusieurs disciplines. Pour cela, notre objectif serait de développer plus de bi-licences. Cela a commencé à se mettre en place avec les L.AS, mais on veut aller plus loin, en particulier sur des études orientées psycho/santé publique ou entre sciences physique et biologie.
Notre autre souhait est aussi de mettre en avant cette ouverture vers la société que l’on fait encore trop peu. Ouvert sur la société, cela veut dire faire de la médiation scientifique et développer beaucoup plus l’accès aux recherches ou aux formations à la population. C’est un point important parce que les universités se sont fermées sur elles-mêmes, physiquement, pour des questions de sécurité. Mais ce faisant, on a aussi verrouillé le contact avec la population, avec les villes… Actuellement nous sommes en train de voir avec le maire de Villetaneuse, entre autres, si l’on peut ouvrir une maison de santé qui pourrait servir aux étudiants et à la population, en complément du système de santé étudiante que l’on peut déjà avoir.
Enfin notre plus grosse problématique concerne le besoin en logements étudiants. Nous en avons ouvert 150 cette année et 300 de plus sont prévus l’année prochaine, mais c’est encore trop peu pour nos étudiants. En Seine Saint- Denis nous avons 2 fois moins de logements étudiants qu’en moyenne ailleurs en France ! »
Université Sorbonne Paris Nord« Tout simplement l’ouverture aux enjeux de la société qui devient obligatoire : tel que le développement durable qui en fait partie par exemple.
Cela nécessite une ouverture d’esprit que l’on a un peu perdu à l’Université à mon avis. On a perdu l’universalité de l’Université, à cause de formations de plus en plus spécialisées. Cette partie-là redevient primordiale.
L’autre défi est de faire attention aux transformations des universités. Car les universités françaises changent : IDEX, ISIT, chaires professeur junior… avec pour risque de créer des universités à 2 vitesses ou à 3 vitesses, car elles sont inégales devant ces développements. Et cela complique aussi le système, qui devient moins lisible. Je ne sais pas si la population comprend bien ce que sont certaines universités actuelles, qui regroupent à la fois des établissements privés et publics, ce qui n’est pas très compréhensible.
La notion de vie universitaire s’est aussi un peu perdue, la vie de campus que l’on retrouve plus en région. Cela tient au fait qu’en région les facs sont beaucoup plus centralisées. Comme à Strasbourg, les étudiants viennent de toutes les villes environnantes. En logeant sur place, cela crée une vie de campus au-delà du traditionnel. Chose plus compliquée en région parisienne car les logements manquent. D’où un enjeu très fort sur le logement étudiant. »
« C’est extrêmement compliqué. Les situations sont différentes selon les disciplines : au lycée il n’y a pas de droit ou de psychologie. Peu importe les spécialités choisies donc pour poursuivre dans ces matières. Par-contre si on vise une licence scientifique, là si le lycéen n’a pas choisit la spécialité maths, cela va être plus complexe. Du coup, nous recevons des étudiants qui ont fait presque la moitié du programme alors que d’autres sont loin du compte, dans les mêmes promos. Cela donne des classes très disparates. Avoir une large ouverture pluridisciplinaire cela fonctionne pour les très bons lycéens, qui se débrouilleront toujours. Pour les lycéens moyens, finalement, cela va rendre la suite plus compliquée pour les études supérieures.
Pour ces raisons, il va falloir s’y habituer, en termes de pédagogie. Nous devons la repenser. On entre justement dans la phase de définition des futurs programmes qui devront être opérationnels d’ici 2 ans. Il va falloir penser les choses différemment : on trouve tout ce que l’on veut sur le web pour les cours, donc que veut-t-on transmettre à nos étudiants ? Des informations et enseignements qu’ils trouveront partout prémâchés ou les aider à comprendre l’information qu’on va leur délivrer ? Amener à une réflexion plutôt qu’à une régurgitation des connaissances ? »
« Pour les licences c’est quelque chose que je pousse. Les « Oui-si » correspondent à des années spéciales, propédeutiques, qui permettent à l’étudiant soit de prendre le temps de savoir exactement ce qu’il souhaite faire, quitte à se réorienter, soit de se mettre à niveau pour réintégrer une licence classique. Cela fonctionne assez bien, et plutôt que d’avoir des groupes d’étudiants qui finalement se perdent et vont être en échec à la fin du semestre, cet enseignement adapté, certes plus long, leur permet de mieux faire les choses après. Cela fonctionne assez bien puisque ce sont les étudiants à qui on avait dit « oui » qui suggèrent eux-mêmes d’aller en année propédeutique, organisée par type de filière, car ils n’arrivent pas à suivre.
Les bonnes pratiques mises en place par certaines licences sont désormais copiées par d’autres. En effet, certaines licences avaient décidé de faire du complément d’enseignement à des étudiants qui étaient en « oui-si ». C’est plus dense qu’une année spéciale, mais cela marche aussi. Nous allons donc plus vers une Licence en 4 ans au lieu de 3. Ce qui permet aussi d’absorber la réforme du lycée : si les lycéens n’ont pas fait ce qu’il fallait, il peuvent ainsi se remettre à niveau. Ils l’acceptent d’ailleurs assez bien. »
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