Coupe du monde de football : le côté gauche cavale, Kadidiatou … – franceinfo

L’actu des Bleues L’actu des Bleues Reportages, interviews,
et les dernières infos
Calendrier et résultats Calendrier et résultats Programme et scores
de tous les matchs
Classement des groupes Classement des groupes Quel classement pour
les Bleues et les autres ?
Une joueuse,
une histoire Une joueuse, une histoire Portraits de joueuses
au destin particulier
Les vidéos Vidéos Résumés, moments
marquants, buts…
Vivez la Coupe du monde 2023 en direct vidéo sur france.tv
Une démonstration en guise de qualification. L’équipe de France a surclassé le Maroc (4-0), mardi 8 août, en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Contre une équipe surprise à ce stade, les joueuses de Hervé Renard ont pris le match par le bon bout, avec une attaque façon rouleau compresseur. Kadidiatou Diani en a profité pour enchaîner après son gros match contre le Panama. Les ailes, avec Sakina Kachraoui et Kenza Dali, ont aussi signé une très belle prestation. Le bulletin de notes et la moyenne de classe reflètent ce match abouti.
Difficile de vraiment jauger un match durant laquelle la gardienne des Bleues a été aussi peu sollicitée. Après n’avoir absolument rien eu à faire au cours de la première période, la portière de la Juventus Turin s’est montrée solide sur sa première intervention au retour des vestiaires.
La faiblesse du couloir droit marocain a visiblement été bien ciblée. La latérale a multiplié les débordements et a adressé un centre parfait sur l’ouverture du score de Kadidiatou Diani suite à un joli une-deux. Efficace autant dans ses dribbles que dans ses transmissions, à l’image de son ballon long à l’origine du 4e but, Karchaoui a aussi été attentive défensivement. Un vrai match plein. Remplacée par Aissatou Tounkara (90+1e minute).
La remplaçante au pied levé de Maelle Lakrar, trop courte physiquement, n’a pas marqué de points pour déloger sa coéquipière du onze titulaire. La joueuse du PSG a manqué plusieurs transmissions en première période, avant de se faire prendre dans son dos par Ibtissam Jraidi (49e) sur le seul danger marocain du match. Son centre pour Diani à la 77e minute aurait mérité meilleur sort.
Guère mise en danger, la capitaine des Bleues a joué sa partition de force tranquille sans fausse note. Renard s’est aussi montrée précise, comme souvent, sur son jeu long. Une seule approximation, sans conséquence à la demi-heure de jeu. Du beau travail, en patronne.
Pas toujours en vue depuis le début de la compétition, la latérale a été à la hauteur du rendez-vous. Si la France a tout de suite été dans le bon tempo, c’est en partie par la qualité de ses montées offensives et de ses incursions dans les 30 derniers mètres adverses durant le premier quart d’heure. Remplacée par Estelle Cascarino (82e).
Bacha a démarré le match pied au plancher, et a mis la défense marocaine au supplice. Son tandem avec Sakina Karchaoui a été l’une des grandes satisfactions du match. Il ne lui a manqué qu’un geste décisif pour récompenser ses efforts et ses nombreuses courses. Un peu plus éteinte en deuxième période.
Plutôt neutre dans ses transmissions, la Madrilène s’est appliquée à conserver et faire tourner le ballon. Ses quelques dépassements de fonction ont systématiquement amené du danger. Remplacée par Vicki Becho (64e), auteur d’un travail exceptionnel pour servir Eugénie Le Sommer sur un plateau pour le 4-0.
Si l’étincelle a pu venir des ailes, c’est aussi parce que Grace Geyoro s’est chargée de beaucoup de choses dans le cœur du jeu. Toujours là pour gratter et relancer le jeu tricolore, la milieu française est une assurance quasi tous risques quand elle joue à ce niveau.
La joueuse d’Aston Villa a été une des détonatrices des nombreuses offensives des Bleues en première période. Elle a parfaitement conclu son inspiration avec Kadidiatou Diani côté droit par une frappe sans contrôle au fond des filets. Toute aussi solide une fois placée dans l’axe à l’heure de jeu.
Elle a beaucoup cherché à dézoner pour apporter ses qualités techniques dans un rôle de plaque tournante offensive. Elle n’a eu de cesse de se rendre disponible, a pris pas mal de coups et a parfois fait preuve d’un peu d’imprécision dans ses passes. Son sens du jeu la met dans la position idéale pour convertir le pressing de Diani et inscrire son 91e but avec les Bleues, avant de signer un doublé de la tête en deuxième période. Remplacée par Naomie Feller (82e).
Pas de doute, son triplé contre le Panama l’a libérée. Active, elle est au bon endroit au bon moment pour profiter de la passivité marocaine et ouvrir le score. Elle ne doit rien à personne sur son bon appel et son centre au cordeau pour le but du 2-0 de Kenza Dali. Et quand elle n’a pas eu le ballon, son pressing s’est transformé en passe décisive pour Eugénie Le Sommer. La panoplie complète d’une attaquante moderne, auteure d’une grande prestation. Remplacée par Viviane Asseyi (90+1e minute).
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Prolongez votre lecture autour de ce sujet
les sujets associés
contenus sponsorisés
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.
Toute l’actu en direct et en continu, où et quand vous voulez.
toute l’actu dès 7h30

Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Suivez l’actualité en direct :
Retrouvez aussi
Tout France Info, et bien plus. Sauvegardez vos articles à lire plus tard et filtrer l’actualité qui vous intéresse

source