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Plusieurs projets sont en cours : Le Maroc et la BAD s'alignent sur la … – Aujourd'hui Le Maroc

Au Maroc, la question de l’eau est au cœur des politiques publiques. Un élan que la BAD accompagne à travers l’appui de plusieurs programmes relatifs à l’eau au Royaume.

Soutien : L’eau est au cœur du développement durable et est essentielle au développement socio-économique, à la production d’énergie et d’aliments, à la santé des écosystèmes et à l’amélioration de la qualité de vie des populations, notamment dans le monde rural. Avec la pénurie d’eau que connait le monde et particulièrement l’Afrique, plusieurs projets sont lancés pour lutter contre la raréfaction de l’eau, permettre un accès équitable à cette ressource et optimiser la consommation de l’eau. Dans ce schéma, la Banque africaine de développement soutient plusieurs programmes relatifs à l’eau au Maroc. Les détails.
La Banque africaine de développement poursuit son soutien aux projets axés sur l’eau et le développement durable. En effet, garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau font partie des objectifs de développement durable auxquels s’est associée la BAD mais aussi plusieurs États dont le Maroc.
Au Royaume, la question de l’eau est au cœur des politiques publiques actuellement. Un élan que la Banque africaine de développement accompagne à travers l’appui par exemple au Programme national d’économie d’eau d’irrigation au Maroc, le projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau et l’assistance technique des études pour la conception des barrages. Récemment, la banque a d’ailleurs dévoilé les rapports d’état d’avancement des deux premiers projets. Pour la deuxième tranche du Programme national d’économie d’eau d’irrigation au Maroc (PAPNEEI2), la performance du projet est globalement satisfaisante et les résultats atteints en termes de réalisation des infrastructures sont encourageants.
En effet, le PAPNEEI2 est entré en vigueur le 4 août 2017 et a été prorogé au 31 décembre 2024. Pour la banque ce chantier « avance globalement de manière satisfaisante pour atteindre ces objectifs avec un taux de réalisation physique globale de 65% (Avec 68% au Loukkos et 59% au Doukkala) pour un taux de décaissement global de 52,5% (plus d’une année de la clôture)» ajoutant par ailleurs que la mise en œuvre des actions et prestations d’appui aux agriculteurs pour la mise en valeur et la valorisation des productions ainsi que l’équipement interne aux parcelles devront être renforcés. Toutefois, il a été fortement recommandé, selon la BAD, de mettre en œuvre les appuis prévus aux agriculteurs pour le renforcement de leurs capacités et l’installation des équipements internes aux parcelles. En plus, les conditions et la réalisation et de mise en œuvre du projet sont réunies. Dans ce sens, les marchés de travaux et de fourniture sont approuvés et en cours d’exécution.
Les procédures de passation se déroulent sans problèmes particuliers, révèle la même source. En outre, les travaux des infrastructures du projet (conduites et stations de pompage et de filtration) avancent sans problème (sauf impact lié à la Covid) ainsi que les prestations des assistances techniques de contrôle des travaux, selon la BAD. La finalité du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales à travers une gestion durable des ressources en eau, une amélioration de la productivité de l’eau dans les périmètres irrigués. Il s’agit aussi d’assurer une utilisation rationnelle et valorisante des ressources en eau d’irrigation dans un contexte de raréfaction croissante de ces ressources et d’accroissement des coûts de l’énergie utilisée dans l’irrigation.
Concernant le deuxième projet, la banque estime également qu’il avance de manière satisfaisante pour atteindre les objectifs de développement.
Il faut dire que le climat semi-aride du Maroc a rendu le pays dépendant des aléas climatiques, caractérisés par une alternance des années humides et d’autres plus sèches. «Le stress hydrique s’accentue de plus en plus et les réserves en eau sont sous forte pression». En effet, le pays connaît d’une manière récurrente des périodes de sécheresse aiguë. Et c’est pour faire face à la situation hydrique difficile à laquelle sont confrontées beaucoup de régions au Maroc que le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027 (PNAEPI) a été mis en place. Ce programme vise l’accélération des investissements dans le secteur de l’eau sur la période 2020- 2027 pour anticiper les difficultés d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation enregistrées notamment dans les bassins hydrauliques les plus affectés par le déficit hydrique durant la sécheresse de 2015-2018.
Le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020- 2027 consiste en la mise en place d’actions structurelles comme le développement de l’offre des ressources en eau conventionnelles par la poursuite de la construction et/ou la surélévation des grands barrages, la construction des petits barrages pour soutenir le développement local, le développement de l’offre des ressources en eau non conventionnelles notamment par le dessalement de l’eau de mer ou encore le renforcement de l’accès à l’eau potable en milieu rural.
Ce programme inclut également la sécurisation et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain, l’amélioration des rendements des installations et l’augmentation de l’autonomie de la réserve d’eau potable, l’économie d’eau, la gestion de la demande et la valorisation de l’eau à l’usage, la poursuite de la restauration des périmètres de petite et moyenne hydraulique (PMH) ainsi que la préservation de la qualité de l’eau et la réutilisation des eaux usées épurées. A noter qu’à la date du 5 juillet 2023, le taux de remplissage des barrages s’élève à 31,8% contre 30,2% à la même date de l’année dernière. Les trois premiers barrages en termes de capacité, à savoir Al Wahda, Al Massira et Bine El Ouidane dévoilent des taux de remplissage respectifs de 53,5, 5,7 et 14,5% à la date du 5 juillet 2023.
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