Le permis de conduire marocain est valable en France et dans 19 … – Arabnews fr
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CASABLANCA: En réponse à la question posée par un parlementaire sur les difficultés rencontrées par les citoyens marocains pour utiliser leur permis de conduire à l’étranger, le ministre des Transports et de la Logistique marocain, Mohammed Abdeljalil, a récemment annoncé que le permis de conduire marocain est désormais reconnu dans vingt pays étrangers.
Dans le sillage de ce changement majeur, les Marocains résidant à l’étranger qui possèdent un permis marocain auront, selon les lois en vigueur dans chaque pays, la capacité de conduire pendant une période prédéterminée, ou seront tenus de substituer leur permis marocain par un permis du pays où ils résident. Cette situation varie en fonction des accords de reconnaissance mutuelle des permis de conduire, ou du principe de réciprocité en vigueur dans le pays.
Ainsi, en application du principe de réciprocité pratiqué dans des pays tels que la France, la Corée du Sud, la Roumanie, la Pologne, le Japon et la Hongrie, les ressortissants marocains peuvent échanger leur permis de conduire marocain contre un permis local. Les accords de reconnaissance mutuelle s’appliquent, quant à eux, à une liste de pays comprenant l’Arabie Saoudite, Bahreïn, la Belgique, le Bénin, l’Espagne, l’Égypte, le Gabon, l’Italie, la Jordanie, le Mali, le Niger, Oman, les pays de l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Tunisie, Libye et Mauritanie), le Portugal, la Suisse, la Syrie, le Sénégal, et la Turquie.
🇲🇦🚗| Le permis marocain s’internationalise
Le permis marocain est reconnu dans plusieurs pays dont 20 nouveaux pays actuellement
Pays européens:
🇧🇪🇪🇸🇮🇹🇵🇹🇨🇭🇹🇷
Pays arabes:
🇸🇦🇧🇭🇪🇬🇯🇴🇴🇲🇸🇾
Pays africains:
🇧🇯🇬🇦🇲🇱🇳🇪🇸🇳 + pays de l’union du Maghreb arabe. pic.twitter.com/xqrmThicYd
Étrangers: ce qui est permis
La législation marocaine, via la loi n° 52.05 portant sur le code de la route, autorise également la conduite sur le territoire national en utilisant un permis de conduire étranger, sous certaines conditions.
Les Marocains vivant à l’étranger ont le droit de conduire au Maroc, pendant une durée maximale d’un an après leur arrivée, à condition d’être munis d’un permis de conduire valide. De même, les conducteurs de nationalité étrangère peuvent conduire au Maroc munis de leur permis étranger valide, mais toujours pour une durée maximale d’un an à compter du début de leur séjour temporaire. Passé ce délai, ils sont tenus de passer les examens pour obtenir un permis de conduire marocain ou de demander l’échange de leur permis étranger.
En parallèle, les évolutions récentes de la législation, ainsi que les accords de reconnaissance mutuelle avec de nombreux pays, témoignent de la volonté du Maroc d’assouplir les conditions de conduite pour les Marocains de l’étranger ainsi que pour les résidents étrangers, améliorant ainsi leur mobilité.
Permis… avec réserve
Toutefois, le ministre Abdeljalil a également souligné quelques obstacles. Après la mise en place du nouveau permis de conduire électronique, l’Agence nationale de la sécurité routière a distribué les nouveaux formulaires à tous les consulats et ambassades des pays partenaires, en accord avec les nouvelles modalités de reconnaissance.
Il est cependant essentiel de relever que malgré ces accords, les conditions d’obtention d’un permis de conduire dans les pays de résidence ne sont pas toujours aisées pour les Marocains. En effet, ces derniers doivent souvent reprendre toutes les étapes de la conduite, y compris l’apprentissage du Code de la route et des heures de conduite dans une auto-école, avant de pouvoir obtenir un permis local.
Cette avancée est néanmoins considérée comme un progrès facilitant la mobilité des citoyens marocains à l’étranger, en dépit des quelques réserves subsistantes. À l’avenir, il est espéré, selon les propos du ministre, que d’autres pays reconnaîtront le permis de conduire marocain, ouvrant ainsi de «nouvelles possibilités pour les Marocains résidant à l’étranger.»
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NEW YORK: Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné jeudi les autorités israéliennes pour leur usage excessif de la force lors d’un raid de deux jours sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, cette semaine.
Au moins douze Palestiniens ont été tués au cours de l’opération, parmi lesquels cinq enfants. En outre, plus de quatre mille personnes ont été contraintes de fuir. Des maisons, des immeubles et d’autres infrastructures ont été endommagés.
Guterres s’est dit troublé par les informations en provenance de Jénine: Il a déclaré: «Je condamne fermement tous les actes de violence contre les civils, y compris les actes de terreur. Les frappes aériennes et les opérations terrestres menées par Israël dans un camp de réfugiés surpeuplé constituent les pires violences commises en Cisjordanie depuis de nombreuses années.»
Lorsqu’on lui a demandé si sa position s’appliquait explicitement à Israël et à ses actions, il a répondu: «Elle s’applique à l’usage excessif de la force et, dans ce cas précis, les forces israéliennes y ont manifestement recouru.»
Il a ajouté: «J’appelle une fois de plus Israël à respecter ses obligations en vertu du droit international, ce qui comprend le devoir de faire preuve de retenue, de n’utiliser que la force proportionnelle, ainsi que celui de minimiser les dommages et les blessures, de respecter et de préserver la vie humaine.»
Guterres a déclaré que «le recours aux frappes aériennes est incompatible avec les opérations de maintien de l’ordre. Je rappelle également à Israël, en tant que puissance occupante, qu’il a la responsabilité de veiller à ce que la population soit protégée contre tous les actes de violence».
Tout en disant comprendre «les préoccupations légitimes d’Israël concernant sa sécurité», il a souligné que «l’escalade n’est pas la solution, car elle ne fait que renforcer la radicalisation et conduit à un cycle de violence et d’effusion de sang de plus en plus profond».
Il a poursuivi en ces termes: «Rétablir l’espoir du peuple palestinien dans un processus politique significatif aboutissant à une solution à deux États et à la fin de l’occupation est une contribution essentielle d’Israël à sa propre sécurité.»
Mercredi, l’ambassadeur de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a exhorté la communauté internationale à ne pas agir comme si de rien n’était après l’assaut de Jénine.
À New York, il a déclaré à Arab News qu’il attendait «des mesures pratiques, des choses différentes des positions habituelles récurrentes, de la convocation de réunions et de la publication de déclarations. Nous avons besoin de mesures tangibles».
Les appels de Mansour en faveur d’une action significative ont été lancés au cours d’une série d’activités diplomatiques qu’il a initiées à l’ONU. Il s’agit notamment de réunions avec le secrétaire général, le président du Conseil de sécurité et un groupe d’ambassadeurs arabes, dont ceux du Yémen, du Liban et de la Ligue arabe.
Guterres a déclaré qu’il n’était «pas réaliste de penser qu’une force militaire puisse être envoyée en Israël. Je ne pense pas que le gouvernement israélien consentirait à cette éventualité. Mais je pense que nous devons trouver des mécanismes pour permettre la protection des civils dans ces circonstances dramatiques».
Les experts des droits de l’homme des Nations unies ont déclaré mercredi que les actions d’Israël à Jénine représentaient «des violations flagrantes du droit international et des normes relatives à l’usage de la force», et qu’elles pouvaient constituer un «crime de guerre».
Au cours du raid, qui a été décrit comme l’assaut le plus violent depuis la destruction du camp de Jénine, en 2002, les équipes d’ambulanciers se seraient vu refuser l’accès, empêchant ainsi les blessés de recevoir une assistance médicale.
Toutes les personnes blessées doivent avoir accès à des soins médicaux, a déclaré Antonio Guterres, qui a demandé que les travailleurs humanitaires soient autorisés à atteindre tous ceux qui ont besoin d’aide.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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BAGDAD: Le gouvernement irakien a ouvert une enquête sur l’enlèvement d’une universitaire israélienne dans le pays, a annoncé son porte-parole, Bassem al-Awadi, Israël ayant accusé un groupe armé irakien pro-Iran d’en être responsable.
Invité jeudi soir par une chaîne de télévision irakienne et interrogé sur le cas de la doctorante israélo-russe Elizabeth Tsurkov, Bassem al-Awadi a assuré que “le gouvernement irakien menait effectivement une enquête”.
“Vu le niveau de l’affaire, ses intrications, il n’y aura pas de déclaration officielle sur ce sujet avant que le gouvernement irakien ne termine son enquête et n’arrive à des conclusions. Après cela, il y aura des communiqués ou des prises de position officielles”, a-t-il ajouté sur le plateau d’Al-Ahd, une télévision proche du Hachd al-Chaabi, ex-paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces régulières irakiennes.
Mercredi, le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu avait annoncé qu’Elizabeth Tsurkov, “disparue il y a quelques mois en Irak“, était “retenue par la milice chiite Kataëb Hezbollah”.
Les Brigades du Hezbollah représentent un des groupes les plus puissants du Hachd al-Chaabi. Et la coalition politique dont fait partie le Hachd soutient l’actuel gouvernement du Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.
Elizabeth Tsurkov était arrivée à Bagdad “début décembre 2022” avec un “passeport russe”, selon un diplomate occidental en poste en Irak qui a requis l’anonymat.
Selon une source au sein des services de renseignements irakiens, elle a été kidnappée dans la capitale irakienne vers la fin mars. Son voyage en Irak était destiné à ses recherches dans le cadre de son doctorat à l’université américaine de Princeton.
Jeudi soir, les Brigades du Hezbollah avaient réagi en des termes ambigus aux accusations israéliennes. Le porte-parole du groupe, Abou Ali Al-Askari, y voyait un “aveu (…) très dangereux” de “la présence d’un agent sécuritaire israélien otage en Irak”.
Sans citer le nom d’Elizabeth Tsurkov, le porte-parole a affirmé que son groupe oeuvrait “sans relâche pour connaître le sort de l’otage ou des otages sionistes en Irak (…) pour en savoir plus sur les intentions du gang criminel qui facilite leurs mouvements dans un pays (…) criminalisant tout rapport” avec Israël.
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JERUSALEM: Un policier israélien a été acquitté jeudi de l’accusation d’homicide involontaire retenue contre lui après la mort d’un Palestinien non armé atteint d’autisme qu’il avait abattu en 2020 à Jérusalem.
Soupçonné à tort d’être armé, Iyad Hallak, âgé de 32 ans, avait été tué le 30 mai 2020 par ce policier dans la Vieille Ville, à Jérusalem-Est, secteur occupé et annexé par Israël depuis 1967.
Le policier qui lui avait tiré dessus, dont le nom n’a jamais été publié, a été acquitté de l’accusation d’homicide involontaire par le tribunal de district de Jérusalem.
Il “a commis une erreur de bonne foi en pensant qu’il avait affaire à un terroriste armé qui représentait un réel danger”, a estimé le tribunal dans son jugement rendu et publié jeudi, notant que l’accusé avait exprimé des “remords”.
Ce jour-là, le comportement d’Iyad Hallak avait éveillé les soupçons de policiers aux frontières qui s’étaient approchés de lui en lui criant de s’arrêter, ce qui avait provoqué sa fuite, selon le jugement.
Selon sa famille, l’homme se rendait à son école dans la Vieille Ville, et des témoins disent que les cris des policiers l’ont fait paniquer.
Indignation des Palestiniens
Pris en chasse par des policiers, Iyad Hallak a d’abord été touché à la jambe par une balle tirée par le policier poursuivi, indique le jugement du tribunal. Le même policier lui a ensuite logé une balle dans la poitrine après que le Palestinien se fut relevé en pointant du doigt une femme qu’il connaissait et qui s’était précipitée sur les lieux.
“Mon fils est désormais dans sa tombe et son meurtrier est relâché, libéré, et va prendre du bon temps, tout cela est particulièrement injuste”, a déclaré à l’AFP la mère d’Iyad Hallak, Rana Hallak, sans préciser si la famille comptait faire appel du jugement auprès de la Cour suprême israélienne, comme elle en a la possibilité.
La mort d’Iyad Hallak avait suscité l’indignation des Palestiniens, quelques jours seulement après celle, aux Etats-Unis, de George Floyd, sous le genou d’un policer américain.
Sur les réseaux sociaux arabes, le mot-dièse #PalestinianLivesMatter (“La vie des Palestiniens compte”) a ainsi croisé le #Blacklivesmatter, mouvement et cri de ralliement antiraciste aux Etats-Unis.
Le président palestinien Mahmoud Abbas avait dénoncé une “exécution”. Présentant ses condoléances à la famille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait qualifié la mort d’Iyad Hallak de “tragédie”.