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Enseignement supérieur : L'ingénierie, une filière aux multiples … – La Vie Éco

Qu’il s’agisse de l’informatique, du génie civil, de l’architecture, de l’aménagement urbain, de l’énergie, des télécommunications et bien d’autres domaines, les écoles d’ingénieurs et universités ne cessent d’enrichir leur offre éducative.
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Dans le monde de l’enseignement supérieur, l’ingénierie se distingue comme l’une des disciplines les plus prisées et qui offre le plus de débouchés sur le marché du travail.
Les ingénieurs sont des acteurs incontournables de toutes les sphères technologiques, qu’il s’agisse de l’informatique, du génie civil, de l’architecture, de l’aménagement urbain, de l’énergie, des télécommunications et bien d’autres domaines.
Leur expertise est cruciale pour relever les défis complexes de notre époque, et leur influence se fait sentir dans tous les domaines de notre quotidien, façonnant notre environnement.
Au cours de la dernière décennie, les écoles d’ingénieurs et les universités ont su également diversifier leur offre éducative pour répondre aux besoins de cette discipline en pleine expansion.
Par exemple, l’Université internationale de Rabat (UIR) propose un large éventail de programmes d’ingénierie dans des domaines variés tels que le génie civil, le génie électrique, le génie mécanique, le génie industriel, le génie informatique et bien plus encore. Les étudiants ont ainsi la possibilité de choisir le domaine qui correspond le mieux à leurs intérêts et à leurs aspirations professionnelles.
Pour sa part, l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) s’est érigé en école du digital en proposant, depuis quelques années, pas moins de 7 filières qui couvrent toute la chaîne du digital : IoT, réseaux, sécurité, SI, data et entrepreneuriat-innovation. Il forme ainsi des ingénieurs en sciences de données, en cybersécurité et confiance numérique, Advanced software ingineering for digital services, Smart information and communication technology ingineering, Ingénieur cloud et IoT, ingénieurs en innovation et AMOA…
Ce ne sont là que quelques exemples de la place où pratiquement tous les établissements d’enseignement supérieur ne cessent d’enrichir leur offre chaque année. Cette diversification s’est accompagnée d’une reconnaissance croissante de profils spécifiques dans le domaine du numérique notamment.
Ces dernières années, des profils, tels que les ingénieurs en sécurité informatique, les développeurs full-stack ou les développeurs Java ont également émergé et se sont distingués.
Par secteur, l’industrie (énergie, TP, mécanique, production, télécom) enrôle le plus grand nombre d’ingénieurs. Une minorité de lauréats part à l’étranger, soit pour poursuivre leurs études, soit pour y travailler. Le reste est accueilli par les secteurs classiques : banques, assurances, holdings qui veulent des compétences en mesure de concevoir et de conduire un projet transversal.
Dans ces activités, les profils combinant école d’ingénieurs et master de finance sont plus demandés parce qu’ils allient l’esprit scientifique et l’ouverture sur le monde économique. Ces secteurs ne sont pas les seuls en lice, les cabinets de conseil commencent aussi à faire les yeux doux à ces profils, eu égard à cette double compétence.
Un déficit à combler
Toujours est-il que malgré l’essor des ingénieurs et des techniciens au Maroc, le déficit persistant de ces profils demeure une réalité préoccupante. En effet, bien que le pays forme environ 10.000 nouveaux ingénieurs chaque année, cette quantité demeure insuffisante pour répondre aux besoins croissants de l’économie nationale en termes de développement et d’innovation.
Par comparaison, la France forme environ 40.000 ingénieurs par an et juge ce nombre insuffisant. Le Maroc, proportionnellement à sa population, forme 2 à 3 fois moins que la France. Malheureusement, environ 5 à 10% de ces ingénieurs formés quittent le Maroc pour des opportunités à l’étranger.
Face au développement des entreprises au Maroc et au besoin accru de profils à forte valeur ajoutée tant sur l’aspect technologique que managérial, il réside un déficit d’ingénieurs dans le pays qui est amené à s’accentuer.
Pour preuve, l’étude financée par la BERD et menée par le gouvernement marocain et les associations patronales (CGEM, AMICA, GIMAS) révèle un déficit significatif d’ingénieurs dans le pays et l’urgence de mettre sur pied une stratégie de formation. La convention-cadre signée en 2022 vise entre autres le renforcement de la formation d’ingénieurs afin d’accompagner le développement de l’industrie nationale avec pour ambition de former et garantir l’employabilité de près de 100.000 ingénieurs, cadres moyens et techniciens supérieurs dans les secteurs technologiques en 2025.
Un gros challenge en perspective pour accompagner l’industrie nationale et stimuler les secteurs technologiques.
 
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