Le Maroc, un modèle unique de coexistence entre religions – Hespress Français
Grâce à une vision politique avisée qui croit en la culture du dialogue, de l’ouverture et de l’acceptation de l’autre, le Maroc est, depuis des siècles, resté attaché aux valeurs spirituelles et humaines incarnées par sa quête constante d’instaurer la coexistence et la tolérance entre les religions, a affirmé Mohamed Ouzzine, Secrétaire général du parti Mouvement Populaire (MP).
Le Maroc a en effet façonné un modèle singulier de coexistence religieuse et culturelle qui lui a permis d’avoir une capacité unique à dialoguer avec les autres civilisations et à vivre ensemble en paix. Il a toujours été l’un des pays les plus soucieux de consolider la sécurité spirituelle des adeptes des diverses religions qui caractérisent sa structure sociale.
« Je ressens aujourd’hui une grande fierté et l’honneur d’appartenir à ce bon terroir authentique : le Maroc de l’entente, de la tolérance et de la coexistence et le Maroc d’Imarat Al Mouminine (Commanderie des Croyants), l’institution garante de l’unité nationale, de la liberté de croyance et d’exercice du culte pour tous les croyants des trois religions révélées monothéistes« , a déclaré Mohamed Ouzzine, Secrétaire général du Mouvement Populaire.
Pour le SG du MP, cette question se pose dans un contexte global qui se distingue par une grande sensibilité et complexité, du fait des transformations accélérées que connaît le monde à différents niveaux et qui ont eu des répercussions sur les modes de vie et les perceptions liées à la vie.
En effet, les crises économiques, les guerres et les conflits armés, les phénomènes de fanatisme et d’extrémisme ont été à l’origine de l’aggravation des sentiments de désarroi, de tension et de malaise, poursuit-il, notant que ce sont précisément ces types de sentiments qui conduisent à l’insécurité et à la perte d’espoir, entraînant la propagation de la criminalité et une hausse des cas de dépression et de suicide, « ce qui pose une problématique liée aux valeurs« .
« A ce titre, les religions sont interpellées concernant leur responsabilité par rapport au réajustement de la boussole, en assumant leur rôle en matière de contribution à la résolution des problématiques actuelles« , explique Ouzzine.
Et d’ajouter: « Nous sommes tous rassurés au Maroc s’agissant des choix adoptés par le Royaume dans le domaine religieux, des choix fidèles à l’histoire ancestrale de notre pays et à sa position stratégique en tant que carrefour des civilisations, où les cultures s’inter-fécondent et où les religions et les croyances coexistent« .
Dans le même sillage, il rappelle le rôle essentiel de l’Institution d’Imarat Al Mouminine ou Commanderie des Croyants dans la consécration de l’ouverture, de la coexistence et de la tolérance et la mise en exergue du rôle des religions dans la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde.
S’agissant de la religion juive au Maroc, « je n’ai pas besoin de rappeler l’ancestrale présence juive dans notre pays, qui remonte à plus de deux mille ans« , indique Ouzzine, soulignant que les juifs marocains ont constitué un élément essentiel de la société marocaine et leur position a été constante dans l’histoire du Royaume, ce qui incarne un modèle idéal et distingué en matière de coexistence entre les races et les religions.
Quant à la présence chrétienne au Maroc, le chef du MP précise qu’ « elle revêt un caractère particulier, d’abord en raison des facteurs de géographie et de proximité avec le continent européen, qui connait une plus grande propagation de la religion chrétienne, et aussi au vu du renforcement de la présence chrétienne au Maroc par nos frères africains des pays du Sahel et subsahariens« .
Pour rappel, l’Académie Lahcen Lyoussi relevant du parti du Mouvement Populaire avait organisé vendredi soir un séminaire ramadanesque sous le thème « La sécurité spirituelle et la crise sociale » qui a réunit de nombreuses personnalités éminentes, notamment le Cardinal Cristóbal López Romero, l’Archevêque de Rabat, le Rabbi Levi Bannon, Directeur de la Fondation « Chabad House » à Casablanca, Dr Moulay Mounir Kadri, Président de la Fondation Al Moltaqa et le professeur Mohamed Abdelouahab Rafiqui, penseur et chercheur en études islamiques.
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Son discours ne représente en aucun cas les marocains. C qq1 qu on n aime pas l affaire du stade de Rabat ne pourrait être oubliée. Et puis ces politiciens qui chacun de son côté et de l angle idéologique imposent au citoyen leur vision des choses.