AWF : Les projets de dessalement d’eau au Maroc, parmi les dix premiers en Afrique – Hespress Français
En vue de pallier la rareté grandissante de l’eau et en boostant les projets d’urgence, d’immenses initiatives marocaines ont vu le jour, entre autres, les stations de dessalement de l’eau de mer et le transfert d’eau entre les bassins de Sebou et du Bouregreg. Un récent rapport mondial, l’Africa Water Forum, publié par « BNC » spécialisé dans l’étude industrielle, met en lumière ces projets innovants.
Le Maroc continue de subir les retombées de l’une des pires périodes de sécheresse en quatre décennies. Un épisode qui a indéniablement eu des répercussions significatives sur les réserves hydriques. Une diminution notable a été remarquée dans les barrages, qui constituaient auparavant la principale source pour les situations d’urgence.
Face à cette situation autrement plus inquiétante, le Maroc a fait un pas de géant en ce qui concerne les projets innovateurs dans le secteur de réserves hydriques.
C’est « la plus grande usine de dessalement d’eau de mer de l’Afrique qui entre actuellement en phase de construction »! C’est ainsi que le rapport a décrit la station de la désalinisation de l’eau de mer à Casablanca. Une station qui figure parmi les dix principaux projets du continent dans ce domaine.
Avec une capacité de 300 millions mètres cubes et une énorme enveloppe financière de 1,1 milliard de dollars américains, ce projet est le résultat d’une coopération de plusieurs secteurs : l’énergie, l’eau et l’environnement.
L’étude intitulée « un aperçu sur le marché des projets d’eau en Afrique », dont Hespress FR dispose d’une copie, a mentionné également « l’usine de dessalement d’eau de mer de Bir Jdid (Casablanca -Région de Settat), dont la transaction fait actuellement l’objet d’une procédure d’appel d’offres supervisé par l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, pour un montant total de réalisation estimé à 200 millions de dollars américains ».
Le document indique que la capacité de production de cette station « atteindra 548 mille mètres cubes par jour, avec une possibilité d’augmentation à plus de 822 mille mètres cubes par jour ».
Le secteur de l’eau en Afrique se concentre sur le développement d’un système qui assure un approvisionnement durable en eau dans cette région fortement impactée par la pénurie d’eau et caractérisée par des conditions climatiques arides. La partie remplie du verre est que cette demande accrue d’eau propre dans la région a créé de nombreuses opportunités pour les entreprises de développer et de mettre en œuvre des projets liés à l’eau.
En effet, « la croissance démographique et l’expansion des économies en Afrique entraînent un besoin accru d’approvisionnement en eau fiable, ce qui stimule le marché des projets d’eau en Afrique », souligne-t-on.
La construction de barrages, de réservoirs, d’usines de traitement de l’eau et d’autres infrastructures fait donc l’objet d’une attention particulière. En outre, le marché devrait bénéficier d’un certain nombre d’initiatives gouvernementales, telles que le plan national de l’eau 2020-2050.
La Vision africaine de l’eau pour 2025 vise à garantir un accès durable et équitable aux ressources en eau. Elle donne la priorité à l’amélioration des pratiques de gestion de l’eau, l’augmentation des investissements et la promotion de la coopération entre les pays du continent.
Elle vise également à intégrer la gestion des ressources en eau dans les plans de développement nationaux et régionaux, en encourageant son utilisation pour la croissance économique, la réduction de la pauvreté et la durabilité environnementale. Il s’agit d’une étape cruciale vers la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies relatifs à l’eau ainsi qu’un avenir prometteur pour les populations africaines.
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